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Le Premier ministre indien, Narendra Modi, a théâtralement présenté, lors d’un discours télévisé, le 27 mars 2019 (c’est-à-dire en pleine campagne électorale), les résultats positifs du test de la Defense Research and Development Organization (DRDO) : Mission Shakti (Force).
Un missile indien est parvenu à détruire un de ses propres satellites (le Microsat-R, d’un poids de 740 kg), à 280 kilomètres d’altitude.
En 2007, la Chine fut la première puissance à détruire un de ses satellites (le Fengyun 1C) à (...)
Le système de défense de l’espace aérien indien présente des lacunes troublantes
par
Valentin Vasilescu

Valentin Vasilescu met en lumière les erreurs tactiques de l’aviation indienne lors de l’incident de Balakot. Les experts de Great Game India avaient déjà montré que les cibles du Jaish-e-Mohammed n’ont pas été atteintes, contrairement aux déclarations indiennes. Tout cela donne une impression d’amateurisme et renvoie à la visite secrète de Benjamin Netanyahu, le 25 octobre au Pakistan.
Les États-Unis ne peuvent ignorer ce qui s’est passé lors des combats aériens indo-pakistanais
par
Valentin Vasilescu

New Delhi accuse Washington de ne pas avoir bloqué les F-16 pakistanais qui ont détruit son Mig21 lors de l’incident de Balakot, en arguant qu’ils n’ont pas été utilisés à des fins anti-terroristes comme prévu par le contrat de vente, mais contre lui. Valentin Vasilescu observe que ce débat intervient au moment où l’armée indienne s’apprête à renouveler ses avions. Plutôt que d’acheter des MiG, elle hésite entre des F-16 états-uniens et des Gripen suédois… et pourrait se trouver dans la situation où elle tente d’enfermer les Pakistanais.

Le 14 février dernier, une attaque terroriste a fauché 40 membres des forces de police indiennes à Pulwama. Elle a été revendiquée par Jaish e-Mohammed, le groupe jihadiste qui avait attaqué le Parlement indien en 2001 et tenté d’assassiner le président pakistanais en 2003. En représailles, l’Inde a bombardé ce qu’elle considère être le siège de cette organisation au Pakistan. JeM est activé lorsque les relations Inde-Pakistan s’améliorent. Pour Great Game India, ce bombardement par l’Inde semble être une fausse opération sans victime, ce que semble confirmer la libération par le Pakistan du pilote d’un avion indien abattu.

Dans le sous-continent indien, Israël se refuse à prendre parti et n’hésite pas à faire des affaires avec des entités opposées entre elles.
Ainsi, en 2009, Tsahal était à la fois le formateur de l’armée du Sri Lanka et des Tigres tamouls. Cependant, ce fut en définitive Colombo qu’il conseilla contre les Tigres lors du massacre de Puttumatalan (probablement 20 000 morts).
Il semble que la lune de miel du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avec son homologue indien Narendra Modi n’a pas (...)

L’avenir du e-commerce indien semblait être dédié à la compétition entre deux opérateurs états-uniens, Amazon et Walmart. Le premier a acheté, en mai 2018, la société indienne qui était la mieux implantée sur le marché, Flipkart, pour 16 milliards de dollars. Le second a investi plus de 5 milliards de dollars, dont 580 millions en septembre pour l’achat de More, une des principales chaines de supermarchés indiens.
Walmart est le géant de distribution aux États-Unis avec 4 600 magasins et plus 2 millions (...)

Comparant l’état de la Chine populaire, de Cuba et de l’Inde, en s’appuyant sur les travaux de Jean Drèze et d’Amartya Sen, Bruno Guigue montre les progrès sociaux de régimes étatiques par rapport aux retards d’un régime « libéral » (au sens des Chicago Boys). Il n’évoque pas la question des investissements financiers et de l’alliance prônée par Deng Xiaoping entre le Parti communiste et les transnationales et préfère se concentre sur celle des Biens communs. Si certains régimes étatiques ont échoués, d’autres ont réussi. Et ils l’ont fait mieux que s’ils avaient suivi les recettes « libérales ».

Le gouvernement de Narendra Modi a indiqué que l’Inde ne participera pas au projet du Quadrilateral Security Dialogue (QSD), dit « Quads ».
Celui-ci avait été imaginé par l’administration Bush Jr. Il s’agissait d’allier le Japon, l’Australie et l’Inde pour contrer l’influence chinoise dans le Pacifique. Il avait échoué en 2010, juste après l’annonce par le président Xi du projet de « route de la soie ». À l’époque l’Australie avait jugé plus prudent de coopérer avec Beijing. Les « Quads » avaient ressurgis (...)

L’Inde a signé le mois dernier un contrat avec les Seychelles afin d’installer une base militaire dans le cadre de son initiative Sécurité et développement pour tous dans la région (Security and Growth for All in the Region — SAGAR).
Le gouvernement de Narendra Modi entend déployer son armée dans l’Océan indien après que la Chine ait installé deux bases militaires à Djibouti et au Sri Lanka (Hambantota) et en négocie une troisième avec les (...)

Que peuvent bien avoir en commun : l’AfD (Alternative pour l’Allemagne), Rodrigo Duterte, Mauricio Macri, Narendra Modi, Barack Obama, le Parti national écossais et Donald Trump ? Ils ont tous basé leur campagne électorale sur les conseils avisés de Mark Zuckerberg. En s’appuyant sur le cas des élections en Inde, Shelley Kasli révèle la manière dont Facebook manipule les processus démocratiques.

L’approvisionnement en blé de l’Afghanistan, traditionnellement opéré par la Chine via le Pakistan, est compromis par le transit des marchandises indiennes via l’Iran.
L’accord signé en mai dernier à Téhéran entre l’Inde, l’Iran et l’Afghanistan vient d’entrer en application. Il prévoit 500 millions de dollars de livraison de céréales par an. Il atteste du soutien des États-Unis au président Rohani et à leur lutte commune contre la Chine, partenaire millénaire de (...)

Des documents Top Secret récemment publiés, provenant des Archives d’Edward Snowden, révèlent comment l’Agence de sécurité nationale des États-Unis (NSA) a espionné les systèmes de missiles balistiques et les armes nucléaires de l’Inde en utilisant son programme d’interception Rainfall via ses bases en Australie et en Thaïlande. Ces documents renforcent les questions sur la mort prétendument accidentelle du père du nucléaire indien, Homi J. Bhabha, et sur celles de 11 scientifiques durant le premier mandat Obama.

Le 25 août 2017, l’Organisation de Libération Rohingya a lancé 25 attaques simultanées contre des postes de police et des casernes dans l’État de Rakhine, sur la côte birmane, faisant 71 morts.
Cette opération était co-organisée avec un groupe bengali, ayant fait scission en 2016 de la Jamat-ul-Mujahideen autour du slogan « Le Jihad du Bengale à Bagdad ». Ce groupe a fait allégeance au Calife Abou Bakr al-Baghdadi et a rassemblé dans une même coalition les Mudjahiden indiens, Al-Jihad, Al-Ouma, le (...)

Alors que l’Inde vient de reculer dans l’affaire du Doklam, juste avant l’ouverture du sommet des chefs d’État du BRICS, Xu Chuanbo revient sur l’erreur de calcul de Delhi qui espérait le soutien du Japon contre la Chine. En effet, Tokyo fait tout son possible pour améliorer ses relations avec Pékin, d’autant plus qu’il tente de se protéger dans le contexte d’une possible crise nord-coréenne contre Guam.
Comment les espions de la CIA ont-ils eu accès à la base de données biométrique Aadhaar ?
par
Shelley Kasli

La Cour suprême indienne vient de reconnaître le droit à la vie privée comme un droit constitutionnel. Cette dernière devra bientôt se prononcer quant à la légalité de la généralisation de l’installation de dispositifs d’identification biométriques. Le même jour, Wikileaks avait mis en ligne des documents relatifs aux outils déployés par la CIA dans ce but. En se servant des données déjà disponibles, les États-Unis ont illégalement récupéré les données biométriques de près d’un milliard d’Indiens. Ce que l’on qualifiait autrefois de pure fiction est maintenant devenu une réalité : nous serons bientôt tous instantanément identifiables par la CIA.

Au cours des derniers mois, l’Inde a brusquement changé d’attitude dans plusieurs dossiers. Tout se passe comme si le Premier ministre Narendra Modi tentait de saboter son rapprochement avec la Chine et le Pakistan et de créer des conflits artificiels. Pour William Engdhal, ce revirement serait inspiré par Washington et Tel-Aviv.

Adressant une lettre aux 12 000 officiers de l’armée de l’Air indienne, l’Air Chief Marshal Birender Singh Dhanoa leur a demandé de se préparer à de nouvelles opérations avec un préavis très court.
Le général Dhanoa faisait explicitement référence à une menace terroriste au Jammu et au Cachemire.
Nous avons récemment indiqué que de nombreux membres de Daesh quittent la Syrie pour le Cachemire via le Pakistan.
Seuls deux officiers supérieurs indiens ont adressé une lettre à leurs subalternes : le général (...)

Le ministre de l’Information, Pervez Rashid, et le porte-parole des armées, le général Asim Bajwa, ont révélé lors d’une conférence de presse, le 29 mars 2016, que le Pakistan a arrêté un officier de la Marine indienne chargé de graves missions d’espionnage dans le pays.
Selon sa confession, Kulbhushan Yadav aurait d’abord travaillé en Iran, puis à partir de 2003 au Pakistan pour le R&W (Research and Analysis Wing) indien. Il aurait été placé sous les ordres direct d’un officier, Amit Kumar Gupta, (...)

Le tribunal indien chargé de juger les responsables des attentats de Mumbai (Bombay) a entendu par vidéo-conférence David C. Headley, incarcéré aux États-Unis.
Washington avait organisé cet interrogatoire de manière à lever les soupçons sur son éventuel rôle dans ces attaques.
Selon la version officielle US, en 2001, David C. Headley avait été arrêté aux États-Unis pour trafic de drogue. Il avait alors bénéficié d’une impunité en échange de devenir indicateur de la DEA. Il avait été infiltré au Pakistan, (...)

Le Pakistan a été accusé de la récente attaque contre la base militaire de Pathānkot et de précédentes attaques en Inde. Bien qu’il reste à établir si des terroristes agissaient ou non avec le soutien d’Islamabad, ces événements pourraient entraver la normalisation des relations entre les deux voisins. Toutefois, comme l’indique Shelley Kasli il n’existe aucune preuve que les terroristes ont effectivement franchi la frontière ...

Poursuivant son programme de « Conscience du domaine maritime national (National maritime domain awareness - NMDA), l’Inde vient de signer une série d’accords de Défense avec le Japon.
New Dehli échangera des données de surveillance de l’Océan indien avec le Japon qui lui fournira des données de surveillance de la mer de Chine méridionale. Les accords ont été signés ce lundi 30 mars 2015 à Tokyo par le ministre indien de la Défense, Manohar Parrikar, et son homologue nippon Gen Nakatani.
Les États-Unis (...)

Le 12 décembre 2013, la police a arrêté et menotté en public l’adjointe du consul général d’Inde à New York, Devyani Khobragade (photo), puis ne l’a libérée qu’après versement d’une caution de 250 000 dollars.
Selon les autorités états-uniennes, la jeune femme aurait fraudé pour obtenir le permis de séjour d’une de ses employées de maison. Ce faisant, elle ne bénéficierait pas de l’immunité diplomatique, laquelle selon la Convention de Vienne ne s’applique qu’aux crimes et délits commis par des diplomates dans (...)

Les Gardes côtes indiens ont arraisonné, le 11 octobre 2013, le MV Seaman Guard Ohio après avoir découvert des armes à bord.
Les 10 hommes d’équipage et les 25 gardes ont été placés en garde à vue et sont interrogés par les services secrets.
Le MV Seaman Guard Ohio est un navire de contre-piraterie appartenant à la société militaire privée états-unienne AdvanFort.
La direction d’AdvanFort a remercié le gouvernement indien d’avoir autorisé son navire à entrer dans eaux territoirales indiennes pour échapper (...)

Une centaine d’ovnis ont été observés au Ladhak entre le 1er août et le 15 octobre par la police de la frontière indo-tibétaine (ITPB), mettant l’armée indienne en émoi.
Les objets en question ne correspondent à aucun aéronef connu. Ils sont très lumineux et visible de jour comme de nuit. Ils ont la particularité de ne pas être repérés par les radars et doivent donc exclusivement être observés visuellement. L’armée indienne a vainement acheminé sur place un radar très puissant et un analyseur de spectre. Des (...)

Venus officiellement combattre la piraterie dans l’Océan Indien, l’OTAN s’y comporte comme des pirates : bavures militaires qui coûtent la vie à d’innocents pêcheurs, protection des flottes de pêche industrielle qui privent les pêcheurs locaux de leurs ressources, protection des déverseurs de déchets qui détruisent l’environnement. Bien sûr, la lutte contre la piraterie cache autre chose…

Deux importants projets de gazoducs sont aujourd’hui concurrents pour alimenter à l’avenir le Pakistan, l’Inde et la Chine. L’un part d’Iran tandis que l’autre puise dans les réserves du Turkménistan. Ce dernier est promu par un groupe israélien et est soutenu par la secrétaire d’État Clinton. Pour Dinucci une attaque contre l’Iran pourrait permettre de stopper le projet iranien, qui pour l’instant a l’avantage. Reste à savoir si les dirigeants US sont toujours véritablement en phase avec cette stratégie, comme le montrent les récentes prises de position du secrétaire à la Défense Leon Panetta.

L’agence Associated Press indique avoir pu consulter les procès-verbaux d’audition du ressortissant états-unien d’origine pakistanaise Daood Gilani/David Headley, impliqué dans les attentats de Mumbai de 2008, qui ont coûté la vie à 168 personnes.
M. Headley est détenu aux Etats-Unis où il a passé un accord avec la justice lui garantissant de ne pas être extradé et de ne pas être passible de la peine de mort. Après de multiples démarches, les enquêteurs indiens ont été autorisés à l’interroger en juin (...)
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