De nombreux pays européens et asiatiques participent à la reconstruction de l’Irak en plus des États-Unis et du Royaume-Uni. Le personnel de l’ambassade du Japon à Bagdad travaille dans un environnement hasardeux, sans sécurité, et j’ai été choqué par la mort de Katsuhiro Oku avec qui j’avais travaillé, mais je crois que le Japon doit rester impliqué en Irak.
Comme je l’avais déjà demandé au moment de la Guerre du Golfe, cette implication ne doit pas être que monétaire. La reconstruction de ce pays est très importante pour le Japon qui est dépendant des hydrocarbures de cette région. Je pense, personnellement, que la guerre était juste, mais même ceux qui y étaient opposés doivent réaliser aujourd’hui qu’il est dans l’intérêt du Japon de participer à la reconstruction de l’Irak et de ne pas laisser les États-Unis seuls.
Il serait irresponsable de ne pas se préoccuper de la sécurité de notre personnel en Irak, mais il ne faut pas abandonner ou succomber aux intimidations des terroristes.

Source
Asahi Shimbun (Japon)

« Despite risks, Japan should help rebuild Iraq », par Takakazu Kuriyama, Asahi Shimbun, 10 décembre 2003.