Le président élu de la République d’Haïti, Jean-Bertrand Aristide, actuellement assigné à résidence en République centrafricaine, a pu communiquer pendant la journée d’hier avec l’extérieur. Il a confirmé à ses interlocuteurs qu’il avait été enlevé par les Forces spéciales des États-Unis.
Le ministre des Affaires étrangères de République centrafricaine, Charles Wenezoui, a indiqué à Associated Press qu’il allait prendre les mesures adéquates pour faire cesser les affirmations d’Aristide qui peuvent compromettre les relations diplomatiques entre Bangui et Washington.
Les communications du président Aristide ont été interrompues, mardi 2 février, vers 11h, heure de Bangui.
L’ordre médiatique états-unien règne : seuls les porte-parole de l’administration Bush peuvent donner leur version des évènements.