Les temps actuels conduisent beaucoup de gouvernements et de populations dans le monde à s’intéresser au Proche-Orient mais cette attention s’accompagne souvent de préjugés et d’incompréhension. Certains suggèrent même que l’islam et la démocratie sont incompatibles.
Aujourd’hui, le Maroc prouve le contraire en menant, depuis le début des années 90, une série de réformes politiques et économiques faisant progresser la démocratie tout en respectant l’islam. Nous menons notamment des réformes économiques visant à libéraliser l’économie marocaine. Cela est passé par un accord de libre-échange avec les États-Unis signé le 2 mars, par l’indépendance de la banque centrale marocaine et par des privatisations.
Dans le domaine de l’égalité des sexes, nous avons récemment adopté une loi instaurant une stricte égalité hommes-femmes. Cette loi a été discutée pendant longtemps avec des théologiens, ce qui prouve que l’islam et la modernité sont compatibles. Les dernières élections au Maroc ont été reconnues internationalement comme transparentes et justes ; cela consolide la légitimité de notre système. Sur le plan des Droits de l’homme, le roi Mohammed VI a mis en place une commission d’équité et de réconciliation qui devra s’assurer du respect des Droits de l’homme dans le pays et enquêter sur les violations passées pour rendre justice aux victimes.

Source
Washington Times (États-Unis)
Propriété du révérend Sun Myung Moon (Église de l’Unification).

« Islam and democracy », par Aziz Mekouar, Washington Times, 15 mars 2004.