Dans la forêt de Katyn, près de Smolensk, en Russie, l’armée allemande découvre un charnier de plus de 5 000 officiers et soldats polonais, prisonniers de l’Armée Rouge lors de l’invasion de 1939 et assassinés par la police politique de Staline. La propagande nazie exploite la découverte - alors qu’elle a fait de même de son coté - ce qui permet à l’URSS, après la guerre, de prétendre que Katyn est l’œuvre des nazis. Ce sera la thèse officielle - jamais crue en Pologne - jusqu’en 1990 quand, au cours de la visite du général Jaruzelsky, Mikhail Gorbatchev reconnaîtra la responsabilité de Moscou dans les massacres. Les archives des entretiens entre l’Allemagne nazie et l’URSS montrent que les deux puissances s’accordaient sur l’absence d’avenir de la Pologne : le pays devait disparaître, réparti entre les deux empires et la totalité des cadres - politiques, culturels, religieux et militaires - devait être éliminée. Le reste travaillerait pour les « colons ». « Slaven sind Sklaven », (les slaves sont des esclaves) expliquait Heinrich Himmler.
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