Obsédée par la révolution cubaine et la peur d’une base communiste à ses portes, l’administration Eisenhower avait décidé en de renverser Fidel Castro à l’aide d’une armée de cubains exilés, entraînés au Guatemala. À son arrivé au pouvoir, en 1961, J.F. Kennedy s’oppose à l’opération pour finalement l’autoriser, mais sans soutien militaire direct. Le 17 avril, les 1500 hommes de la Brigade 2506 débarquent dans la Baie des Cochons… où les attend l’armée cubaine. Sans le soutien de l’aviation US, l’opération échoue et les 800 survivants sont faits prisonniers. Castro triomphe. Kennedy assume personnellement la responsabilité de l’échec, mais menace Allen Dulles, chef de la CIA, pour lui avoir menti sur la situation cubaine. L’état-major états-unien planifie alors des attentats terroristes intérieurs pour convaincre l’opinion publique d’entrer en guerre contre Cuba (Cf. Opération Northwoods). Kennedy s’y oppose à nouveau, mais il est bientôt assassiné.