En Nouvelle-Calédonie, le gouvernement Chirac propose un nouveau statut électoral qui avantage fortement la population d’origine européenne au détriment des Kanaks. Les militants du FLNKS décident de bloquer l’île à la veille du scrutin présidentiel de 1988. À Ouvéa, la traditionnelle occupation de la cour de la gendarmerie avec substitution du drapeau indépendantiste à la place du drapeau français tourne au drame. Des coups de feu sont échangés, tuant 4 gendarmes. Les jeunes militants prennent alors des otages et vont se cacher dans une grotte à Gossannah, au nord de l’île. L’armée terrorisera et torturera la population voisine pour découvrir leur cachette puis massacrera les preneurs d’otage le 5 mai, certains étant abattus après avoir été faits prisonniers. Le massacre d’Ouvéa, alors que Bernard Pons est dépêché sur place, réveille les consciences et contribue à la défaite électorale de Jacques Chirac.
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