Dans le Washington Post, Madeleine Albright et John McCain, respectivement présidents des instituts démocrate et républicain de la NED/CIA, plaident ensemble pour le renversement de la junte birmane. Ils évoquent au passage, la condamnation de syndicalistes birmans, soutenus par l’institut syndical de la NED/CIA. Après avoir, avec d’autres, soutenu la junte à bout de bras, les États-Unis semblent décidés à s’en débarrasser.
Madeleine Albright et John McCain, respectivement présidents des instituts démocrate et républicain de la NED/CIA, plaident ensemble dans le Washington Post pour le renversement de la junte birmane. Ils évoquent au passage, la condamnation de syndicalistes birmans, soutenus par l’institut syndical de la NED/CIA. Après avoir, avec d’autres, soutenu la junte à bout de bras, les États-Unis semblent décidés à s’en débarrasser. Jadis la Birmanie était essentielle au narco-trafic. Elle était le premier cultivateur mondial de pavot. Aujourd’hui, ce rôle est dévolu à l’Afghanistan, sous contrôle de l’OTAN.
Le Figaro reproduit des extraits d’un discours de Romano Prodi à l’Académie française des sciences morales et politiques dans lequel il décrit sa vision de l’Europe élargie. Comme il se doit, le président de la Commission de Bruxelles évoque un monde radieux . Plus prosaïquement, il précise que le maintien, voire l’amélioration, du niveau de vie des Européens dépend de leur avance technologique et que l’Union doit donc investir prioritairement dans la recherche.
Dans le Guardian, trois députés travaillistes, Stephen Byers, Peter Mandelson et Alan Milburn appellent leurs collègues à « vendre » la Constitution européenne aux électeurs que Tony Blair a convoqués pour un référendum. Mais ce débat en cache un autre : les auteurs présentent la création d’une Union supranationale comme une alternative à l’alliance privilégiée avec les États-Unis, or cette alliance est justement incarnée par… Tony Blair.
Renaud Muselier, secrétaire d’État aux Affaires étrangères, rappelle dans Le Figaro l’engagement du gouvernement français contre l’antisémitisme au moment où s’ouvre à Berlin la conférence ad hoc de l’OSCE. La France est soucieuse d’empêcher une résurgence de l’antisémitisme sous couvert d’anti-sionisme.
Moins clair : Richard Clarke tire ses leçons de la Commission d’enquête « indépendante » sur le 11 septembre dans l’International Herald Tribune. Il récuse la théorie du choc des civilisations, mais c’est pour lui substituer un discours ambigu sur la guerre civile en Islam qui opposerait modérés et extrémistes. Une manière de parler qui permet de sauver certains musulmans, mais qui condamne la culture islamique, puisque celle-ci n’est tolérable qu’affublée du qualificatif de « modéré ».
Frank J. Gaffney Jr. vitupère dans le Washington Times contre le pouvoir cédé au représentant de l’ONU en Irak, Lakhdar Brahimi : il nommera les membres du prochain gouvernement, alors que Washington aurait pu le composer. Le coordinateur des faucons considère que non seulement l’ONU est une institution qui entrave l’action des États-Unis, mais que le représentant du secrétaire général, personnellement, est un adversaire. Une attaque discourtoise au moment où M. Brahimi fiance sa fille, la journaliste de CNN Rym, avec le prince Ali de Jordanie. La jeune femme a démissionné de son poste, estimant que son mariage aurait entraîné un conflit d’intérêt, une décision que ne semble pas vouloir suivre Lakhdar Brahimi bien que son futur gendre soit le prétendant Hachémite au trône d’Irak.
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