La politique intransigeante de Washington a placé le monde face à des problèmes toujours plus difficiles. C’est pourquoi, il n’est pas surprenant de voir se développer des manifestations sociales dans différentes parties du monde pour s’y opposer. Ce fut le cas en Espagne et la lutte héroïque des manifestants a entraîné une humiliante défaite pour le précédent gouvernement après que celui-ci eu tenté d’utiliser à son profit les attentats du 11 mars.
L’actuel gouvernement espagnol a tenu ses engagements de campagne de retirer ses troupes d’Irak. C’est un geste louable, mais il est également obligé moralement d’assurer le retour dans leurs pays des jeunes latino-américains qui ont été envoyés en Irak à la demande du précédent gouvernement espagnol.
Ni les nations du monde, ni Cuba n’ont d’animosité envers le peuple états-unien et nous ne souhaitons pas la mort de ses soldats. Nous savons que beaucoup d’entre eux, noirs ou latino-américains, ont été contraints de s’engager pour échapper à la pauvreté et au chômage. Cependant, des millions de personnes comprennent aussi que nous faisons face à une guerre de conquête qui viole le droit international. Les Irakiens se battent pour leur indépendance et, dans ce type de guerre, la puissance états-unienne est inappropriée car si elle peut conquérir, elle ne peut pas gouverner.
« Force may conquer a nation, but it cannot govern it », par Fidel Castro, The Independent, 4 mai 2004. Ce texte est issu du discours du 1er mai prononcé à La Havane.
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