Annoncée lors d’un discours du pape Jean-Paul II deux jours auparavant, devant un parterre de Prix Nobel, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (ex-Inquisition), réhabilite le savant astronome Galileo Galilei. L’Église ne reconnaît pas s’être trompée, mais annule sa condamnation, 350 ans auparavant, en 1633, pour vice de forme. Galilée, inventeur de la lunette astronomique, avait été arrêté sur ordre du Pape Urbain VIII et obligé, pour sauver sa vie, de répudier les résultats de ses découvertes : la Dynamique, l’analyse expérimentale ou bien la constatation que la Terre tourne autour du Soleil. Il s’était rétracté tout en disant, tout bas selon la légende, « E pur, si muove ! » (et pourtant, elle tourne !). Emprisonné jusqu’à la fin de sa vie à Florence, Galilei écrit, avant sa mort « Je ne peux pas croire que le Dieu qui nous a dotés d’esprit, de raison et d’intelligence puisse être le même Dieu que celui qui nous interdit de nous en servir. »