Tendances et événements régionaux

Selon des sources bien informées, lors de sa dernière tournée au Moyen-Orient, la secrétaire d’État Condoleezza Rice a expliqué à ses différents interlocuteurs arabes que son pays s’attendait à l’irruption de profondes divergences entre l’Iran et la Syrie. Elle a incité les dirigeants qu’elle a rencontrés à soutenir et renforcer l’influence de l’Arabie saoudite en Irak, au Liban et en Palestine afin de consolider l’axe hostile à Téhéran.
L’observation des faits montre qu’effectivement, la visite de Mme Rice visait à inciter certains gouvernements arabes à durcir leurs positions vis-à-vis de la Syrie et à aller de l’avant dans la coopération directe sur les plans politique et sécuritaire avec Israël.
Des informations sur l’apparition de divergences entre Damas et Téhéran sont propagées depuis des mois par des journaux et des médias liés à la nébuleuse pro-US au Moyen-Orient. Ces récits sont cependant contredits par le renforcement des relations entre la Syrie et l’Iran, qui sont liés par une alliance stratégique depuis trente ans. En réalité, l’objectif des États-uniens à travers la propagation de ce genre de rumeurs est de répandre un climat anti-iranien dans le monde arabe pour que le rapprochement entre les pays dits « modérés » et l’État hébreu soit plus facilement accepté par l’opinion publique. Ainsi, l’ennemi numéro 1 des Arabes n’est plus Israël mais « La Perse » et tous ses alliés. Pour cela, il est nécessaire de semer le doute sur la solidité des liens syro-iraniens qui s’articulent essentiellement sur leur vision commune du conflit israélo-arabe. Ces deux pays considèrent que le principal ennemi reste Israël.
Les rêves de Condoleezza Rice sur des divergences syro-iraniennes sont démentis par les faits, mais certains gouvernements arabes y croient dur comme fer, et préfèrent boycotter Damas et parler à Tel-Aviv.
Dans ce contexte, le quotidien libanais Al-Akhbar (opposition) a cité des sources palestiniennes selon lesquelles Mme Rice aurait affirmé que les États de la région doivent choisir entre le camp arabe et le camp iranien. Le conflit entre ces deux parties ne peut se terminer qu’avec la destruction de l’une d’elle. La secrétaire d’État est venue dans la région pour apporter et promouvoir la théorie de la destruction totale. Et malgré cela, elle trouve des Arabes prêts à s’engager dans cette aventure qui fera un seul gagnant : Israël.

Presse et agences arabes et internationales

• La presse arabe a rapporté la sévère mise en garde du président George Bush adressée au Premier ministre irakien Nouri al-Maliki lui enjoignant de ne pas se montrer trop conciliant avec Téhéran. Lors d’une conférence de presse donnée avant son départ en vacances sur la côte Est des États-Unis puis au Texas, M. Bush a lancé un avertissement à M. Maliki, qui vient d’effectuer une visite de deux jours à Téhéran. « Si le signal qu’il veut lancer est que le rôle de l’Iran est constructif, il va falloir que nous ayons une franche discussion avec mon ami le Premier ministre parce que je ne crois pas que ce soit le cas », a prévenu le président états-unien. « Mon message est que si on vous attrape à jouer un rôle non constructif, il y aura un prix à payer », a poursuivi M. Bush.
Le porte-parole de la Maison Blanche pour la sécurité nationale, Gordon Johndroe, s’est hâté d’expliquer que « le prix à payer » évoqué par M. Bush s’adressait en fait à l’Iran. « Le président a dit cela maintes fois. Nous avons arrêté et détenu des agents iraniens à l’intérieur de l’Irak. Le message concernait l’Iran » a-t-il insisté.
Le président états-unien a affirmé par ailleurs qu’il y aurait des « conséquences » si Téhéran envoyait des armes en Irak et a ajouté que ce message avait été transmis aux Iraniens par le biais de l’ambassadeur US en Irak, Ryan Crocker. « L’une des principales raisons pour lesquelles j’ai demandé à l’ambassadeur Crocker de rencontrer la partie iranienne, c’est pour dire qu’il y aurait des conséquences pour les gens qui transportent et livrent des EFP (bombes perçant le blindage, ndlr), des IED (engins explosifs, ndlr), pour tuer des Américains en Irak », a déclaré Bush. « Envoyer des armes en Irak a un effet déstabilisateur », a-t-il souligné.

• Le vice-président iranien, Parviz Davoudi, a affirmé que « l’Iran veut un Irak indépendant, sûr, stable et développé ». « Nous pensons que le départ des forces d’occupation permettra d’assurer la sécurité et la stabilité en Irak, a-t-il ajouté. Nous souhaitons la paix et le bien-être au peuple irakien et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir dans ce domaine ».
« La sécurité en Irak était le principal sujet des discussions », a déclaré pour sa part le Premier ministre irakien, M. Nouri Maliki, à l’issue d’une visite de deux jours à Téhéran..
Il a rencontré le président iranien Mahmoud Ahmadinejad et le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale, Ali Larijani. Cité par les médias, le chef de l’État iranien a dit à son interlocuteur : « L’Iran et l’Irak ont une lourde responsabilité pour apporter la paix et la sécurité dans la région. La situation dans la région, y compris en Irak, est très sensible. Téhéran considère que l’avenir de la région dépend de la victoire (contre le terrorisme) en Irak.
M. Maliki a également été reçu par le Guide suprême, Ali Khamenei, dans la ville sainte de Mashhad. M. Khamenei a répété à cette occasion que la présence des forces de la coalition en Irak avait été « un grand malheur » pour l’Irak et estimé que « le départ des occupants » favoriserait un « règlement » des problèmes du pays.

GOYA (QUOTIDIEN IRANIEN)
Les responsables (iraniens) ont exprimé des positions contradictoires au sujet des contrats de vente d’armes états-uniennes à Israël et à l’Arabie saoudite. Certains hommes politiques ont estimé que ces contrats constituent une menace pour l’Iran et renforcent la présence étrangère dans la région. Mais les chefs militaires ont minimisé l’impact des livraisons d’armes sophistiquées à Israël et à l’Arabie saoudite, rappelant que l’agression israélienne contre le Liban, en été 2006, avait prouvé que l’armement, aussi moderne soit-il, est inefficace devant des combattants déterminés. Le ministère iranien des Affaires étrangères a tourné en dérision les arguments états-uniens selon lesquels ces armes sont destinées à affronter al-Qaida dans la région. Les pays arabes doivent réaliser que les États-Unis veulent provoquer une course aux armements dans le Golfe.

AMROUZ (QUOTIDIEN IRANIEN)
Les dernières négociations de Bagdad entre l’Iran, l’Irak et les États-Unis ont débouché sur des accords détaillés concernant la situation sécuritaire en Irak. Les trois parties ont convenu de mettre en place une coopération globale dans le but de détruire les groupes terroristes, notamment le réseau al-Qaida. Elles vont également échanger des informations dans le but de consolider la sécurité et la stabilité en Irak, à travers une surveillance commune des frontières irako-iraniennes.

AL-KHALEEJ (QUOTIDIEN ÉMIRATI)
La réunion régionale et internationale sécuritaire autour de l’Irak, qui s’est tenue cette semaine à Damas, a été le théâtre d’échanges d’accusations entre les différentes parties. Ils ont essentiellement porté sur la violence, l’infiltration de combattants et le trafic d’armes. Par ailleurs, l’Arabie saoudite n’a pas informé la Syrie des raisons de son absence de cette conférence. Les profondes divergences entre les gouvernements irakiens et saoudiens, et les virulentes critiques états-uniennes adressées au royaume wahhabite, accusé de déstabiliser l’Irak (par Zalmay Khalilzad, l’ambassadeur de Washington aux Nations unies, ndlr) expliqueraient le refus de Riyad d’être présent à ces réunions.

AL-CHARK AL-AWSAT (QUOTIDIEN SAOUDIEN)
Lors de sa visite, le président français, Nicolas Sarkozy, va exposer à son homologue états-unien George Bush, la vision française du règlement de la crise libanaise. Il évoquera avec M. Bush l’initiative lancée par le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, pour tenter d’encourager une entente entre les différents protagonistes libanais, notamment au sujet de l’élection présidentielle. Les efforts de la France s’articulent autour de trois axes : garantir le climat pour l’organisation de l’élection ; tenir le scrutin dans les délais constitutionnel ; aider les parties libanaises, avec le soutien des acteurs régionaux et internationaux, à trouver un candidat de compromis.

• La presse et les agences arabes ont largement commenté les mises en garde de l’Unrwa contre un effondrement total imminent de l’économie à Gaza et des retombées de l’enfouissement des déchets nucléaires israéliens en Cisjordanie.
D’autres part, les journaux arabes ont repris les propos du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, selon lesquels la feuille de route, l’initiative de paix arabe et la vision de George Bush pour un État palestinien, seront les bases de la conférence de paix convoquée par le président américain à l’automne prochain.

• La marine russe a procédé avec succès à un tir d’essai d’un missile balistique depuis un sous-marin nucléaire dans l’océan Pacifique, a annoncé un haut responsable de la marine russe, Igor Dygalo. « Le sous-marin nucléaire lanceur d’engins stratégiques Petropavlovsk-Kamtchatskiï a effectué avec succès un tir de missile balistique depuis les eaux de l’océan Pacifique, atteignant le polygone de Tchija, dans le nord de la Russie », a affirmé le capitaine Dygalo, assistant du commandant en chef de la marine.
« Il s’agit d’un essai de missiles mis en service par la marine russe et qui font partie des forces stratégiques nucléaires maritimes », a-t-il ajouté refusant cependant de dire exactement quel type de missile avait été lancé.
Selon l’agence russe d’informations militaires Interfax-AVN, il s’agissait d’une version modernisée du missile Sineva ou RSM-54 (Skiff S-SN-23 selon la classification de l’Otan), missile intercontinental à trois étages qui peut être tiré d’une profondeur allant jusqu’à 55 mètres. La portée maximale de la version non modernisée du missile Sineva est de 8340 km. Il peut porter quatre ou dix têtes nucléaires. La version modernisée de ce missile a été mise en service par la marine russe en juillet dernier, selon Interfax.
L’armée de terre russe avait aussi annoncé fin mai avoir procédé avec succès au tir d’essai d’un RS-24 ou Iskander, nouveau missile intercontinental à têtes multiples adopté du Topol-M, qu’elle avait alors présenté comme un début de réponse au projet de bouclier antimissile états-unien.
Par ailleurs, la marine russe a annoncé sa décision de produire « en série » des missiles intercontinentaux à têtes multiples Boulava-M, destinés à équiper ses futurs sous-marins nucléaires stratégiques.
Le missile Boulava-M, d’une portée de plus de 8000 km peut emporter jusqu’à dix têtes nucléaires à trajectoire indépendante. La marine russe avait annoncé le 28 juin avoir effectué avec succès un tir d’essai de ce missile.
La Russie veut se doter de huit sous-marins nucléaires stratégiques lanceurs d’engins (SNLE) équipés de Boulava d’ici à 2018. Après le Dolgoroukiï, les deux sous-marins suivants de cette génération, le Alexandre Nevskiï et le Vladimir Monomakh, doivent être achevés respectivement en 2009 et 2011.

Tendances et événements au Liban

Certaines informations de presse ont indiqué aujourd’hui que le soutien états-unien au gouvernement de Fouad Siniora cache des ambitions économiques et financières secrètes et des exigences qui ne servent pas l’intérêt du peuple libanais.
Commentant ces informations, une source dirigeante de l’opposition avance les observations suivantes :
 Lorsque les États-Unis ont annoncé la mise en place d’un pont aérien pour livrer des armes et de l’équipement à l’armée libanaise après le début des combats de Nahr el-Bared, contre le Fatah al-Islam, il est apparu que le matériel envoyé se limitait à des gilets pare-balles, des bottes et des uniformes et des munitions périmées. Pïre encore, les États-uniens ont envoyé la facture de ces équipements inutiles.
 En contrepartie des aides promises par les États-Unis lors de la conférence des pays donateurs de Paris III (270 millions de dollars), Washington a posé deux conditions : le gouvernement libanais doit augmenter le prix du fuel et supprimer les subventions au carburant, et privatiser le secteur des télécommunications. De la sorte, les sociétés états-uniennes pourront s’implanter au Liban dans ce secteur qui les intéresse beaucoup, puisqu’il leur permet de tout surveiller au Liban, notamment le Hezbollah. On comprend dès lors la tempête provoquée en Conseil des ministres, la semaine dernière, autour de l’installation par la Résistance de son propre réseau de lignes téléphoniques au Liban-Sud.

Résumé d’articles relatifs au Liban

• Les journaux libanais ont réaffirmé que le débat politique tourne de nouveau autour des priorités dans le règlement de la crise. C’est ainsi que l’ambassadeur d’Arabie saoudite a recommencé ses navettes entre les divers responsables pour tenter de trouver un dénominateur commun. Le 14-mars reste attaché au principe de la simultanéité entre le gouvernement d’union nationale et l’élection présidentielle. S’il y a un accord de principe sur l’élargissement du gouvernement en donnant à l’opposition le tiers des portefeuilles, majorité et opposition se rendront ensemble, le 25 septembre, à la séance de l’élection présidentielle pour élire un nouveau chef de l’État faisant l’objet d’un accord préalable. Celui-ci formera, juste après son accession à la présidence, un cabinet d’union. Mais l’opposition, elle, insiste pour que le gouvernement voit le jour avant l’échéance présidentielle.

• L’armée libanaise a ouvert le feu avec des hélicoptères pour la première fois depuis le début des combats le 20 mai et largué plusieurs bombes de 250 kilos sur les bunkers souterrains du Fatah al-Islam, dans le camp de Nahr el-Bared. _ « Ce ne sont pas des missiles guidés. Ce sont des bombes développées par l’armée afin de détruire les souterrains », a indiqué un porte-parole de l’armée..
La troupe a annoncé avoir ouvert une brèche contre les islamistes, qui, après presque trois mois de combats, contrôlent toujours un petit territoire de 15 000 mètres carrés dans la partie sud du camp de réfugiés, où ils sont retranchés dans des abris souterrains. Les soldats ont détruit à l’explosif des bâtiments, mettant à découvert l’entrée de fortifications souterraines.
Les camps de réfugiés palestiniens du Liban, construits à partir de 1948, ont été fortifiés au fil des années avec des souterrains capables de résister aux raids aériens israéliens. Ces fortifications, ainsi que la présence dans le camp des femmes et des enfants des islamistes, rendent la progression des soldats particulièrement délicate.

• Le groupe palestinien FPLP-CG, qui a installé depuis plus de 30 ans des bases militaires au Liban, dément entretenir des liens avec les islamistes du Fatah al-Islam, engagés depuis douze semaines dans des combats contre l’armée libanaise, dans le nord.
« Nous nous entraînons pour mener des opérations contre Israël, jamais nous ne dirigerons des armes contre le Liban », a assuré Ramez Moustafa, un représentant au Liban du Front Populaire de Libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG).
Sans renier « des liens forts avec la Syrie », il affirme que le FPLP-CG « avait des combattants à Nahr el-Bared » mais que ceux-ci ont « quitté le camp depuis un mois ».
« Nous rejetons les agissements du Fatah al-Islam, nous n’avons jamais pris part aux combats », a ajouté le représentant du FPLP-CG, installé dans le camp de réfugiés palestiniens de Bourj Barajne, au sud de Beyrouth.

AFP (AGENCE FRANCE PRESSE)
Aux aguets dans un bunker reconstitué, derrière des sacs de sable, le combattant épie l’ennemi : dans la banlieue sud de Beyrouth, le Hezbollah célèbre, un an plus tard, l’anniversaire de sa « victoire » sur Israël par une exposition qui retrace ses faits d’armes.
À l’intérieur, après la salle de surveillance, la salle de repos, où les hommes « prient, mangent, dorment » : un combattant agenouillé sur un tapis de prière, un autre assis sur un matelas, lisant le Coran, un ordinateur, un ventilateur, une petite bibliothèque, et un portrait d’Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah.
À l’entrée du site de l’exposition, un trophée de guerre : un char Merkava, symbole de la puissance militaire israélienne, à demi enfoui dans le sable.
« Nous voulions rétablir la vérité et montrer la preuve de notre victoire », explique Ali Ahmad, responsable de la communication de l’exposition, qui a selon lui déjà accueilli 190 000 personnes en 10 jours.
Au coeur de cette banlieue contrôlée par le Hezbollah, le quartier de Sfeir est pavoisé de banderoles vertes qui proclament : « Divine victoire », « L’ère de la défaite est révolue », « L’ère de la victoire est arrivée ».
Le nom de l’exposition, « La toile d’araignée », reprend un slogan célèbre d’Hassan Nasrallah : « Israël est aussi vulnérable qu’une toile d’araignée ».
Sous un chapiteau, la puissante machine de propagande tourne à plein. Les scènes de guerre, tirées d’images d’archives, défilent sur grand écran, sur un fond sonore : enchaînement d’explosions, de hurlements, de musique martiales.
Suivent les scènes de liesse, la marée humaine acclamant après la fin de la guerre Hassan Nasrallah, sorti au grand jour pour célébrer la « divine victoire » malgré les menaces de mort d’Israël.
Dans le public, des lycéens en uniforme, des femmes poussant leurs enfants au premier rang, pour mieux voir.
« Nous devons nous souvenir, je veux leur montrer ce qu’ils nous ont fait », explique Salam Jaber, 37 ans, foulard autour de la tête, sa petite fille de 9 ans, terrorisée, accrochée à sa jupe. « Je serais prête à sacrifier mes enfants pour notre cause ».
« Pour la première fois dans l’histoire, Israël a été vaincu », affirme Said Hassan Srour, un boucher de 56 ans qui a fait le voyage depuis Bazouriyé, le village d’Hassan Nasrallah dans le sud. « Nasrallah est honnête et il aime son peuple ».
Dans une des salles de l’exposition, Abou Ahmad, qui se présente comme un « combattant » du Hezbollah, désigne fièrement les restes d’un avion israélien abattu et les armes saisies.
« Nous n’avons aucune assurance qu’Israël ne va pas recommencer. Donc nous sommes prêts, nous avons des armes. Nous sommes partout le long de la frontière, dans tous les villages ».

Audiovisuel libanais

LBC (FORCES LIBANAISES, 14-MARS)
Émission : Tout le monde en parle
 Invité : Michel Murr, député du Metn (allié de Michel Aoun-opposition)
Les propos racistes proférés à l’encontre des Arméniens au lendemain de la partielle du Metn par Amine Gemayel sont une véritable calamité. Il doit revenir sur cette regrettable erreur.
Mon candidat à la présidence de la République est le général Michel Aoun. S’il n’a pas de chance d’être élu, je ne participerai pas à la séance du 25 septembre pour ne pas garantir le quorum des deux tiers qui permettrait au 14-mars d’élire un des siens.

Tendances est un bulletin quotidien de veille politique sur le Proche-Orient, réalisé par l’agence New Orient News à Beyrouth. Retrouvez-le sur Voltairenet.org, en versions arabe, anglaise et française. Consultez également Indicators, le bulletin quotidien de veille économique sur le Proche-Orient, disponible en versions anglaise et arabe.