Dans les années 60, le jeune pasteur pentecôtiste James Jones débarque à San Francisco. Il attire les foules qui apprécient son discours social radical et sa lutte pour les droits des minorités ethniques. En 1973, il est retourné par la CIA qui le fait chanter et transforme sa paroisse en une Mecque de la contestation, en réalité un laboratoire de manipulation par la parole, la coercition et les drogues. La CIA y place ses hommes et prend des notes. Jones prêche un communisme biblique et finit par organiser l’exode de 1 500 paroissiens vers la Nouvelle Jérusalem, le « Temple du Peuple », dans la jungle guyanaise. Quand certains paroissiens veulent fuir le goulag vert, ils sont emprisonnés. Le 18 novembre 1978, le député Léo Ryan débarque en mission d’inspection, il est abattu par les gardes de Jones. Celui-ci déclare que la 3è Guerre mondiale est arrivée, que la jungle grouille de soldats américains et qu’il faut se préparer à la parousie. 900 adeptes se rassemblent et boivent de la grenadine au cyanure. Ceux qui résistent sont abattus.
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