Robert Ford, ambassadeur des États-Unis auprès de la Syrie, devrait quitter prochainement ses fonctions.

M. Ford, ancien adjoint de John Negroponte à Bagdad, avait appris de lui la manière de déstabiliser un État comme il l’avait fait au Nicaragua. Il avait alors appliqué cette méthode à la Syrie : il avait d’abord corrompu des responsables des services secrets syriens pour introduire des armes et construire des tunnels, puis il avait acheminé des jihadistes pour y réaliser le « printemps arabe ». Rappelé à Washington, en octobre 2011, il est actuellement basé en Turquie.

Le département d’État fait savoir que le tour du diplomate échoit fin juin et que son départ ne serait pas dû à un changement de politique.