Madame la présidente,
Monsieur le secrétaire général,
Mesdames et Messieurs les dirigeants du monde,
Mesdames et Messieurs les ambassadeurs et distingués délégués :
Il y a un an, je me suis exprimé devant vous pour la première fois, dans cette grande salle. J’ai parlé des menaces qui planaient sur notre monde, et j’ai présenté une vision d’un meilleur avenir pour l’humanité tout entière.
Aujourd’hui, je prends la parole à l’Assemblée générale des Nations unies pour présenter les progrès extraordinaires que nous avons accomplis.
En moins de deux ans, mon gouvernement a accompli plus que presque n’importe quel autre gouvernement dans l’histoire de notre pays.
L’Amérique… C’est vrai. (Rires) Je ne m’attendais pas à cette réaction, mais c’est très bien. (Rires et applaudissements)
L’économie américaine connait un essor sans précédent. Depuis mon élection, nous avons ajouté 10 000 milliards de dollars de richesse. La bourse a atteint un niveau historique, et les demandes d’allocations de chômage sont à leur niveau le plus bas depuis 50 ans. Les taux de chômage chez les Afro-Américains, les Hispano-Américains, les Asio-Américains ont atteint leur niveau le plus bas de l’histoire. Nous avons créé 4 millions d’emplois, dont un demi-million d’emploisdans le secteur industriel.
Nous avons voté les plus grandes réductions d’impôt et réformes fiscales de l’histoire des États-Unis. Nous avons lancé la construction d’un immense mur à la frontière, et nous avons renforcé la sécurité de nos frontières.
Nous avons assuré un financement record pour notre armée : 700 milliards de dollars pour cette année et 716 milliards de dollars pour l’année prochaine. Notre armée sera bientôt plus puissante que jamais.
Autrement dit, les États-Unis sont plus forts, plus sûrs, plus riches qu’ils ne l’étaient quand j’ai pris mes fonctions il y a moins de deux ans.
Nous défendons l’Amérique et le peuple américain. Et nous défendons également le monde.
Ce sont d’excellentes nouvelles pour nos citoyens et pour tous ceux dans le monde qui souhaitent la paix. Nous pensons que lorsque les pays respectent les droits de leurs voisins, et qu’ils défendent les intérêts de leur peuple, ils peuvent mieux travailler ensemble pour assurer les bienfaits de la sécurité, de la prospérité et de la paix.
Chacun de nous, ici, aujourd’hui, est l’émissaire d’une culture distincte, d’une histoire riche et d’un peuple lié par les liens de la mémoire, de la tradition et des valeurs qui font que notre chez nous n’est comme nulle part ailleurs sur la planète.
C’est pourquoi l’Amérique choisira toujours l’indépendance et la coopération plutôt que la gouvernance, le contrôle et la domination internationales.
Je respecte le droit de chaque nation dans cette salle de poursuivre ses propres coutumes, croyances et traditions. Les États-Unis ne vous diront pas comment vivre, travailler ou pratiquer votre foi. Nous vous demandons simplement en retour de respecter notre souveraineté.
De Varsovie à Bruxelles, en passant par Tokyo et Singapour, j’ai eu l’immense honneur de représenter les États-Unis à l’étranger. J’ai forgé des relations et des amitiés étroites, et des partenariats puissants, avec les dirigeants de nombreuses nations représentées dans cette salle, et notre approche a déjà mené à des changements incroyables.
Avec le soutien de nombreux pays ici présents aujourd’hui, nous avons entamé un dialogue avec la Corée du Nord afin de remplacer le spectre du conflit par une initiative courageuse et nouvelle en faveur de la paix.
En juin, je me suis rendu à Singapour pour rencontrer en personne le dirigeant nord-coréen, le président Kim Jung-un. Nous avons eu des conversations et des réunions très productives, et nous avons convenu qu’il était dans l’intérêt des deux pays de poursuivre la dénucléarisation de la péninsule coréenne. Depuis cette rencontre, nous avons déjà constaté l’adoption de plusieurs mesures encourageantes, que peu de gens auraient pu imaginer il n’y a pas si longtemps.
Les missiles et les roquettes ne volent plus dans toutes les directions. Les essais nucléaires ont cessé. Certaines installations militaires sont déjà démantelées. Nos otages ont été libérés. Et comme promis, les dépouilles de nos héros tombés au champ d’honneur sont restituées aux États-Unis pour être enterrées sur le sol américain.
Je souhaiterais remercier le président Kim pour son courage et pour les mesures qu’il a prises, même s’il reste beaucoup à faire. Les sanctions seront maintenues tant que la dénucléarisation ne sera pas terminée.
J’aimerais également remercier les nombreux États membres qui nous ont permis d’arriver à ce moment, un moment bien plus important en fait que ce que les gens pourraient penser, bien plus important, les remercier aussi de leur soutien et du soutien critique dont nous aurons tous besoin à l’avenir.
Je remercie en particulier le président Moon, de la Corée du Sud, le Premier ministre Abe, du Japon, et le président Xi, de la Chine.
Au Moyen-Orient, notre nouvelle approche mène également à de grands progrès et à des changements absolument historiques.
Suite à mon voyage en Arabie saoudite l’an dernier, les pays du Golfe ont ouvert un nouveau centre qui cible le financement du terrorisme. Ils mettent en œuvre de nouvelles sanctions et collaborent avec nous pour identifier et traquer les réseaux terroristes, et ils assument davantage de responsabilités dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme dans leur propre région.
Les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et le Qatar se sont engagés à allouer des milliards de dollars au titre de l’aide aux populations de la Syrie et du Yémen.
Et ils explorent plusieurs solutions pour mettre un terme à la guerre civile horrible et terrifiante au Yémen.
En définitive, c’est aux nations de la région qu’il appartient de décider de l’avenir qu’elles souhaitent offrir à elles et à leurs enfants.
Pour cette raison, les États-Unis travaillent avec le Conseil de coopération du Golfe, la Jordanie et l’Égypte à la formation d’une alliance stratégique régionale afin que les pays du Moyen-Orient puissent promouvoir la prospérité, la stabilité et la sécurité dans leur région.
Grâce à l’armée des États-Unis et à notre partenariat avec un bon nombre de vos pays, j’ai le plaisir d’annoncer que les tueurs sanguinaires connus sous le nom de Daech ont été chassés du territoire qu’ils occupaient à une époque en Irak et en Syrie. Nous continuerons à œuvrer avec nos amis et alliés pour empêcher les terroristes d’obtenir des financements, des territoires ou du soutien, et d’avoir le moindre moyen de s’infiltrer par nos frontières.
La tragédie en cours en Syrie fend le cœur. Nos objectifs communs doivent être la désescalade du conflit militaire, accompagnée par une solution politique qui respecte les désirs du peuple syrien. Dans cette optique, nous appelons instamment à la relance du processus de paix piloté par les Nations unies. Mais vous pouvez être sûrs que les États-Unis réagiront si des armes chimiques sont utilisées par le régime Assad.
Je félicite le peuple de Jordanie et les autres pays voisins qui accueillent les réfugiés fuyant cette guerre civile très brutale.
Comme nous le constatons en Jordanie, la politique la plus humaine consiste à placer les réfugiés le plus près possible de leur foyer afin de faciliter leur retour et pour qu’ils puissent participer à l’effort de reconstruction. Cette approche déploie également des ressources limitées qui permettent d’aider beaucoup plus de gens, ce qui accroît l’impact de chaque dollar dépensé.
Toute solution à la crise humanitaire en Syrie doit comprendre une stratégie pour s’attaquer au régime brutal qui l’alimente et la finance : la dictature corrompue d’Iran.
Les dirigeants iraniens sèment le chaos, la mort et la destruction. Ils ne respectent pas leurs voisins ni frontières, pas plus que les droits souverains des nations. Les dirigeants de l’Iran préfèrent piller les ressources de leur nation pour s’enrichir et pour répandre le chaos à travers le Moyen-Orient et bien au-delà.
Les Iraniens sont indignés, à juste titre, que leurs dirigeants aient détourné des milliards de dollars du Trésor iranien, saisi des parties précieuses de l’économie, et pillé les biens religieux du peuple, le tout pour se remplir les poches et envoyer des intermédiaires faire la guerre à leur place. Ce n’est pas bien.
Les voisins de l’Iran ont payé un lourd tribut au programme d’agression et d’expansion [du régime] dans la région. C’est pourquoi tant de pays au Moyen-Orient ont soutenu fermement ma décision de retirer les États-Unis de l’horrible accord sur le nucléaire iranien de 2015 et de réimposer des sanctions nucléaires.
L’accord iranien était une aubaine pour les dirigeants iraniens. Au cours des années qui ont suivi la conclusion de l’accord, le budget militaire de l’Iran a augmenté de près de 40 %. La dictature a utilisé ces fonds pour construire des missiles à capacité nucléaire, intensifier la répression à l’intérieur du pays, financer le terrorisme et financer la pagaille et les massacres en Syrie et au Yémen.
Les États-Unis ont lancé une campagne de pressions économiques pour priver le régime des fonds dont il a besoin pour promouvoir son programme sanguinaire. Le mois dernier, nous avons commencé à réimposer des sanctions nucléaires robustes, qui avaient été levées dans le cadre de l’accord sur le nucléaire iranien. Des sanctions supplémentaires seront réinstaurées le 5 novembre, et d’autres suivront. Et nous travaillons avec les pays qui importent du pétrole brut iranien pour qu’ils réduisent considérablement leurs achats.
Nous ne pouvons pas permettre au plus grand commanditaire mondial du terrorisme de posséder les armes les plus dangereuses de la planète. Nous ne pouvons pas permettre à un régime qui scande « Mort à l’Amérique », et qui menace Israël de destruction, de posséder les moyens de lancer une charge nucléaire sur n’importe quelle ville de la Terre. Ce n’est pas possible.
Nous demandons à toutes les nations d’isoler le régime de l’Iran tant que son agression se poursuivra. Et nous demandons à toutes les nations de soutenir le peuple iranien qui lutte pour recouvrer sa destinée religieuse et juste.
Cette année, nous avons aussi fait un pas en avant significatif au Moyen-Orient. En reconnaissance du droit de chaque État souverain de déterminer sa propre capitale, j’ai transféré à Jérusalem l’ambassade des États-Unis en Israël.
Les États-Unis sont attachés à un avenir de paix et de stabilité dans la région, y compris à la paix entre les Israéliens et les Palestiniens. Cet objectif se trouve favorisé, et non pas entravé, quand on reconnaît les faits évidents.
La politique de l’Amérique fondée sur le principe du réalisme fera que nous ne serons pas otages des dogmes anciens, des idéologies réfutées et des soi-disant experts qui se sont trompés tant de fois au cours des années passées. Cela est vrai non seulement en matière de paix, mais aussi en matière de prospérité.
Nous sommes convaincus que le commerce doit être équitable et réciproque. Désormais, les États-Unis ne se laisseront plus exploiter.
Pendant des décennies, les États-Unis ont ouvert leur économie — la plus grande, et de loin, de la planète — avec peu de conditions. Nous avons permis à des biens étrangers du monde entier de franchir librement nos frontières.
Malgré cela, d’autres pays ne nous ont pas donné un accès équitable et réciproque à leurs marchés. Pire encore, certains pays ont profité de cette ouverture pour se livrer au dumping de leurs biens, subventionner leurs produits, cibler nos industries et manipuler leur monnaie pour acquérir un avantage déloyal sur notre pays. Par conséquent, notre déficit commercial a fini par atteindre près de 800 milliards de dollars par an.
C’est pour cette raison que nous renégocions systématiquement tous les accords commerciaux dysfonctionnels et viciés.
Le mois dernier, nous avons annoncé un accord commercial sans précédent entre les États-Unis et le Mexique. Et tout juste hier encore, aux côtés du président Moon, j’ai annoncé la conclusion d’un tout nouvel accord commercial entre les États-Unis et la Corée du Sud. Et ce n’est qu’un début.
De nombreux pays dans cette enceinte conviendront que le système mondial du commerce a grand besoin d’être changé. Par exemple, des pays ont été admis à l’Organisation mondiale du commerce alors qu’ils violent tous les principes sur laquelle cette institution est fondée. Les États-Unis et de nombreuses autres nations respectent les règles du jeu, mais ces pays-là profitent de la planification étatique de leurs industries et des entreprises publiques pour truquer le système en leur faveur. Ils se livrent sans répit au dumping, au transfert forcé des technologies et au vol de la propriété intellectuelle.
Les États-Unis ont perdu plus de 3 millions d’emplois manufacturiers, près d’un quart des emplois dans l’industrie de l’acier et 60 000 usines après que la Chine a rejoint l’OMC. Et nous avons accumulé jusqu’à 13 mille milliards de dollars en déficits commerciaux au cours des vingt dernières années.
Mais ces jours-là sont révolus. Nous ne tolérerons pas de tels abus. Nous ne permettrons pas que nos travailleurs en deviennent les victimes, que nos compagnies soient bernées et que notre fortune soit pillée et transférée. L’Amérique ne s’excusera jamais de protéger ses citoyens.
Les États-Unis viennent d’annoncer des droits de douanes sur 200 milliards de dollars supplémentaires en biens produits en Chine, pour un total qui s’élève à ce jour à 250 milliards de dollars. J’ai beaucoup de respect et d’affection pour mon ami le président Xi, mais j’ai clairement indiqué que notre déséquilibre commercial était tout simplement inacceptable. Les distorsions du marché par la Chine et sa façon de faire du commerce ne peuvent pas être tolérées.
Comme mon gouvernement l’a démontré, l’Amérique agira toujours dans son intérêt national.
Quand je me suis adressé à cet organe l’an dernier, j’ai tiré la sonnette d’alarme quand j’ai dit que le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU était devenu un grave embarras pour cette institution, protégeant les violateurs les plus flagrants des droits de l’Homme tout en dénigrant l’Amérique et ses nombreux amis.
Notre ambassadrice auprès des Nations unies, Nikki Haley, a établi un programme très clair de réformes, mais malgré nos avertissements signalés et répétés, aucune mesure n’a été prise. C’est pourquoi les États-Unis ont adopté la seule solution responsable : nous nous sommes retirés du Conseil des droits de l’Homme, et nous ne le rejoindrons qu’une fois que des réformes véritables auront été mises en place.
Pour les mêmes raisons, les États-Unis n’apporteront aucun soutien pour reconnaître la Cour pénale internationale. En ce qui concerne les États-Unis, la CPI n’a pas de juridiction, pas de légitimité et pas d’autorité. La CPI prétend jouir d’une compétence quasi-universelle pour les citoyens de tous les pays, violant ainsi tous les principes de justice, d’équité et de procédure régulière. Nous ne céderons jamais la souveraineté de l’Amérique à une bureaucratie mondiale qui n’a pas été élue et qui ne rend de comptes à personne.
L’Amérique est gouvernée par les Américains. Nous rejetons l’idéologie du mondialisme et nous embrassons la doctrine du patriotisme.
Dans le monde entier, les nations responsables doivent se défendre contre les menaces qui planent sur leur souveraineté et qui découlent non simplement de la gouvernance mondiale, mais aussi d’autres formes de coercition et de domination.
En Amérique, nous sommes résolument acquis à la sécurité énergétique, pour nous et pour nos alliés. Nous sommes le plus grand producteur d’énergie de la planète. Les États-Unis sont prêts à exporter leur pétrole, leur charbon propre et leur gaz naturel, d’un prix abordable et en quantité abondante.
L’OPEP et les pays de l’OPEP, comme d’habitude, arnaquent le reste du monde, et ça ne me plaît pas. Ça ne devrait plaire à personne. Nous défendons un grand nombre de ces pays sans que cela leur coûte quoi que ce soit, et après ils profitent de nous en nous faisant payer des prix élevés pour le pétrole. Pas bien.
Nous voulons qu’ils cessent d’augmenter les prix ; nous voulons qu’ils commencent à les baisser, et à partir de maintenant ils doivent contribuer de manière substantielle à la protection militaire. Nous n’allons plus tolérer ces prix horribles très longtemps.
Le fait d’être tributaire d’un seul fournisseur peut rendre un pays vulnérable à l’extorsion et à l’intimidation. C’est pourquoi nous félicitons des pays européens tels que la Pologne, qui dirige la construction d’un oléoduc baltique afin que les pays ne soient pas dépendants vis-à-vis de la Russie pour leurs besoins énergétiques. L’Allemagne va devenir entièrement dépendante de l’énergie russe si elle ne change pas immédiatement de cap.
Ici, dans l’hémisphère occidental, nous sommes déterminés à maintenir notre indépendance en refusant des intrusions de pouvoirs étrangers expansionnistes.
C’est la politique formelle de notre pays depuis le président Monroe, à savoir que nous rejetons toute ingérence de nations étrangères sur le continent américain et dans nos propres affaires. Les États-Unis ont récemment renforcé leurs lois portant sur le contrôle des investissements étrangers afin de voir s’ils présentent des risques pour notre sécurité, et nous saluons la coopération avec les pays de la région et du monde entier qui veulent agir en ce sens. Vous devez le faire pour votre propre protection.
En outre, les États-Unis travaillent avec leurs partenaires d’Amérique latine pour faire face aux menaces à la souveraineté qui sont liées à une migration incontrôlée. La tolérance face aux difficultés d’êtres humains, au passage de clandestins et à la traite d’êtres humains n’a rien d’humain. C’est horrible, ce qui se passe, à des niveaux que personne n’a jamais vus avant. C’est très, très cruel.
L’immigration illégale finance la criminalité organisée, les gangs sans merci et la circulation de stupéfiants mortels. L’immigration illégale exploite les populations vulnérables, nuit aux citoyens qui travaillent dur et a produit un cercle vicieux de crimes, de violence et de pauvreté. Ce n’est qu’en défendant nos frontières nationales et en détruisant les gangs criminels que l’on pourra briser ce cycle et établir les vrais fondements de la prospérité.
Nous reconnaissons le droit de toutes les nations ici représentées de déterminer leur propre politique de migration en fonction de leurs intérêts nationaux, et nous demandons aux pays de respecter notre droit d’en faire autant, et c’est ce que nous faisons. C’est une des raisons pour lesquelles les États-Unis ne participeront pas au Pacte mondial pour les migrations. La migration ne doit pas être régie par un organisme international qui ne rend pas de comptes à nos citoyens.
En fin de compte, la seule solution à long terme à la crise des migrations consiste à aider les gens à construire un avenir plus radieux dans leur pays d’origine. À rendre sa grandeur à leur pays.
Actuellement, par exemple, nous assistons à une tragédie humaine au Venezuela. Plus de deux millions de personnes ont fui l’environnement angoissant qu’infligent le régime socialiste de Maduro et ses sponsors cubains.
Il n’y a pas si longtemps, le Venezuela était l’un des pays les plus riches de la planète. Aujourd’hui, le socialisme a ruiné ce pays riche en pétrole et plongé son peuple dans une pauvreté abjecte.
Pratiquement partout où le socialisme ou le communisme a été mis à l’essai, il a produit des souffrances, la corruption et la décadence. La soif de pouvoir du socialisme mène à l’expansion, aux incursions et à l’oppression. Toutes les nations du monde devraient résister au socialisme et à la misère qu’il apporte à tous.
Dans cet esprit, nous demandons aux nations ici présentes de se joindre à nous pour appeler au rétablissement de la démocratie au Venezuela. Aujourd’hui, nous annonçons des sanctions supplémentaires contre ce régime répressif et qui ciblent le cercle restreint autour de Maduro et ses proches conseillers.
Nous sommes reconnaissants à l’Organisation des Nations unies pour tout ce qu’elle fait dans le monde afin d’aider les gens à améliorer leur vie et celle de leur famille.
Les États-Unis sont de loin le plus grand donateur d’aide extérieure au monde. Mais rares sont ceux qui nous donnent quoi que ce soit. C’est pourquoi nous examinons de près notre aide extérieure. Cet examen sera dirigé par le secrétaire d’État Mike Pompeo. Nous regarderons ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas et si les pays qui reçoivent nos dollars et notre protection ont nos intérêts à cœur.
À l’avenir, nous n’accorderons de l’aide qu’à ceux qui nous respectent et qui, franchement, sont nos amis. Et nous attendons des autres pays qu’ils paient leur juste part pour le coût de leur défense.
Les États-Unis sont déterminés à rendre l’ONU plus efficace et plus responsable. J’ai dit à maintes reprises que les Nations unies ont un potentiel illimité. Dans le cadre de notre effort de réforme, j’ai dit à nos négociateurs que les États-Unis ne paieraient pas plus de 25 % du budget de maintien de la paix de l’ONU. Cela encouragera d’autres pays à monter au créneau, à s’impliquer et à partager ce très lourd fardeau.
Et nous nous employons à modifier notre financement de manière à remplacer une partie de nos quotes-parts par des contributions volontaires de manière à affecter les ressources des États-Unis aux programmes qui ont le plus de succès.
Ce n’est que lorsque chacun d’entre nous fera sa part et apportera sa juste contribution que nous pourrons réaliser les plus hautes aspirations de l’ONU. Nous devons rechercher la paix sans peur, l’espoir sans désespoir et la sécurité sans excuses.
En regardant autour de nous dans cette salle qui a connu tant d’événements historiques, nous pensons aux nombreuses personnes qui, avant nous, sont venues ici pour faire face aux défis de leur pays et de leur époque. Et nous pensons à cette question qui a été le fil directeur de tous leurs discours et de toutes les résolutions, qui a été présente dans chaque mot et dans chaque espoir. La question, c’est de savoir quel genre de monde nous laisserons à nos enfants et de quel genre de pays ils hériteront.
Les rêves qui remplissent cette salle aujourd’hui sont aussi divers que les personnes qui ont pris place à cette tribune, et aussi variés que les pays représentés ici même. C’est vraiment quelque chose. C’est l’Histoire, avec un grand « H ».
Il y a l’Inde, une société libre de plus d’un milliard d’habitants, qui a réussi à sortir des millions et des millions de personnes de la pauvreté et à les intégrer à la classe moyenne.
Il y a l’Arabie saoudite, où le roi Salmane et le prince héritier poursuivent de nouvelles réformes audacieuses.
Il y a Israël, qui célèbre fièrement son 70e anniversaire en tant que démocratie prospère en Terre Sainte.
En Pologne, un grand peuple défend son indépendance, sa sécurité et sa souveraineté.
De nombreux pays poursuivent une vision qui leur est propre, ils forgent leur avenir plein d’espoir et poursuivent leurs rêves merveilleux de destin, d’héritage et d’un foyer.
Le monde entier est plus riche, et l’humanité meilleure, grâce à cette belle constellation de nations, chacune très spéciale, chacune très unique, chacune brillante dans sa partie du monde.
Dans chacune d’elles, nous voyons la promesse impressionnante d’un peuple lié par un passé commun et qui œuvre à la création d’un avenir commun.
Quant à nous, Américains, nous savons quel avenir nous voulons pour nous-mêmes. Nous savons quel genre de pays l’Amérique doit toujours être.
En Amérique, nous avons foi en la majesté de la liberté et la dignité de toute personne. Nous avons foi en l’auto-gouvernance et en l’État de droit. Et nous chérissons la culture qui nourrit notre liberté — une culture fondée sur des familles solides, une foi profonde et une indépendance féroce. Nous saluons nos héros, nous chérissons nos traditions et, surtout, nous aimons notre pays.
Au fond de toute personne présente aujourd’hui dans cette enceinte grandiose, et au fond de tous ceux qui nous écoutent aux quatre coins du globe, bat le cœur d’un patriote qui ressent le même amour puissant pour son pays, la même loyauté intense pour sa patrie.
La passion qui brûle au cœur des patriotes et dans l’âme des nations a inspiré des réformes et les révolutions, le sacrifice et l’altruisme, les percées scientifiques et les magnifiques œuvres d’art.
Notre tâche n’est pas de la faire disparaître, c’est de l’embrasser. De bâtir grâce à elle. De s’inspirer de la sagesse ancienne. Et de trouver dans cette passion la volonté de rendre nos nations plus grandioses, nos régions plus sûres et le monde, meilleur.
Pour libérer l’incroyable potentiel de notre peuple, nous devons défendre les fondements qui rendent tout cela possible. Les pays souverains et indépendants sont le seul vaisseau où la liberté a jamais survécu, la démocratie jamais perduré, et la paix jamais prospéré. C’est pourquoi nous devons avant tout protéger notre souveraineté et notre indépendance chérie.
Ce faisant, nous verrons de nouvelles voies de coopération s’ouvrir à nous. Nous verrons naître en nous une nouvelle passion pour la construction de la paix. Nous verrons un nouvel objectif, une nouvelle détermination et un nouvel esprit s’épanouir tout autour de nous, pour rendre plus beau encore le monde dans lequel nous vivons.
Ensemble, choisissons donc un avenir de patriotisme, de prospérité et de fierté. Choisissons la paix et la liberté au lieu de la domination et de la défaite. Et retrouvons-nous ici, dans cet endroit, pour défendre nos peuples et nos pays, à jamais forts, à jamais souverains, à jamais justes et à jamais reconnaissants pour la grâce, la bonté, et la gloire de Dieu.
Je vous remercie. Que Dieu vous bénisse. Et que Dieu bénisse toutes les nations du monde.
Merci beaucoup. Merci.
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