Le ministre grec de l’Économie, Yiannos Papantoniou, a attiré l’attention de l’Union européenne sur les pertes déjà infligées à la Grèce. Le conflit nuit au tourisme, et l’embargo pénalise le commerce et la flotte. En contrepartie, il demande que la Grèce soit largement associée à la reconstruction et intégrée plus rapidement dans la zone euro.

[Cette demande, a en réalité déjà été négociée lors du sommet de Washington, ainsi que l’a révélé Sandy Berger, conseiller pour la sécurité nationale du président des États-Unis. Selon lui, la Grèce a obtenu sa prochaine intégration dans la zone euro en s’engageant à soutenir les actions de l’OTAN sans y participer.]