« Les Irakiens tentent de se rassembler »

Iraqis are trying to get together
International Herald Tribune (États-Unis)

[AUTEUR] David L. Phillips est sous-directeur du Center for Preventive Action, un groupe créé en 1994 par le Council on Foreign Relations. Il est membre du Center for Strategic and International Studies.

[RESUME] Le règlement du problème irakien ne peut être le résultat de la seule action militaire, il faut y apporter une réponse politique.
Les différents mouvements composant l’opposition irakienne sont actuellement rassemblés à Londres pour discuter du futur régime.
Ils veulent créer une république démocratique et fédérale, pour éviter des conflits ethniques. Ce système devrait être parlementaire et bi-camériste et disposer, dans un premier temps, de l’aide d’une administration dont les cadres seraient fournis par l’ONU. Ce projet fédéral a pour but d’éviter que l’Irak n’éclate, mais également qu’un nouvel homme fort s’appuyant sur l’armée et une administration centralisée ne prenne le pouvoir.

« Une bombe qui est, en fait, un rameau d’olivier »

A Bombshell That’s Actually an Olive Branch
Los Angeles Times (États-Unis)

[AUTEUR] Leon V. Sigal est directeur du Northeast Asia Cooperative Security Project du Social Science Research Council, à New York. Il a été en 1979, conseiller au bureau des affaires politico-militaire du département d’État des États-Unis.

[RESUME] La Corée du Nord est en train d’évoluer et renouvelle le dialogue avec le Japon et la Corée du Sud. Pour cela, elle adopte un discours plus transparent : elle a reconnu avoir détenu des citoyens japonais et être en train de développer des armes nucléaires.
Paradoxalement, cet effort et ce dernier aveu ont incité les faucons de l’administration Bush à exiger des sanctions. Au contraire, d’autres, plus modérés, y voient un signe de détente et interprètent cette déclaration comme une base de négociation.
L’histoire des relations entre les États-Unis et la Corée du Nord nous éclaire sur cette question. Elle montre que la Corée intensifie son effort d’armement quand les États-Unis sont agressifs à son égard.
La Corée du Nord n’est pas l’Irak. Elle cherche visiblement à éviter un futur conflit. Repousser ce dialogue est le plus sûr moyen de la voir développer son armement nucléaire.

« Continue, Donald, continue »

Press on, Don, press on
The Washington Times (États-Unis)

[AUTEUR] Harlan Ullman est employé de la Center for Naval Analyses Corporation, groupe de conseil sur les questions militaires et de sécurité ayant pour client l’US Navy. Il est membre du Center for Strategic and International Studies. Il est également président du Killowen Group, une entreprise basée à Washington. M. Ullman est le concepteur de la théorie du Schock and Awe (choquer pouse se faire respecter), qu’il enseigna à l’étudiant Colin Powell au National War College.

[RESUME] Donald Rumsfeld est parfois considéré comme un civil inexpérimenté à la tête de l’armée, un homme opposé aux visions des militaires et voulant imposer ses réformes, ou encore un adversaire du plus populaire des officiers : le général Colin Powell.
En réalité, quand Donald Rumsfeld est arrivé à la tête du département de la Défense, il a trouvé un Pentagone miné par les lourdeurs bureaucratiques des différents règlements imposés par le Congrès. Donald Rumsfeld est déterminé à briser ces lourdeurs et à rendre plus efficace le fonctionnement de l’armée.
Le monde a changé depuis le 11 septembre et, face à ces changements, le secrétaire à la Défense apporte de nouvelles réponses, tout en restant respectueux de son rôle et des lois. Il réorganise l’armée pour qu’elle soit prête à affronter toute menace contre les États-Unis et c’est pour cela que nous devons le soutenir dans son action.