Alors que les hostilités commencent en Irak, j’appelle les parties à respecter les droits de l’homme et les lois humanitaires. Mes préoccupations principales sont la sécurité et la protection des civils, les provisions pour satisfaire les besoins de la population civile, les garanties d’accès et de sécurité pour les travailleurs humanitaires.

À cette heure, il m’appartient de rappeler les obligations internationales des parties de respecter scrupuleusement les droits humains fondamentaux de tous. Ces droits doivent nous guider à travers la tragédie du conflit. Même les guerres ont des règles.

Les normes des droits de l’homme fondamentaux doivent être respectées en toute occasion. Personne ne doit être arbitrairement privé de la vie. Personne ne doit être arbitrairement détenu et personne ne doit être soumis à la torture. Toute personne doit être présumée innocente. Il ne doit pas y avoir d’attaques contre des civils et les malades et les blessés doivent recevoir des soins.

Comme l’a souligné le Secrétaire général, M. Kofi Annan, la responsabilité de protéger les civils en cas de conflit incombe au regard du droit international exclusivement aux belligérants, dans toute zone militairement occupée, la responsabilité du bien-être de la population incombe à la puissance occupante.

Depuis environ deux décennies, le peuple d’Iraq a énormément souffert : guerres, conflits internes, déni de l’ensemble de ses droits et les conséquences humaines des sanctions ont contribué à un scénario cauchemardesque qui ne peut inspirer qu’un immense sentiment de solidarité.