L’administration Bush critique, à juste titre, la diplomatie privée de certains anciens responsables états-uniens avec la Corée du Nord qui visitent Pyongyang. En effet, les Nord-coréens sont passés maître dans l’art de diviser pour mieux régner ou au moins pour semer le trouble au sein des gouvernements occidentaux avec lesquels ils négocient.
Cela s’est déjà produit en 1994. Jimmy Carter et Bill Richardson s’étaient rendus à Pyongyang et les Nord-Coréens leur avait servis le discours qu’ils voulaient entendre. Les deux négociateurs reçurent les honneurs et la Corée du Nord obtint des concessions de Bill Clinton tout en développant un petit arsenal nucléaire. Cette expérience n’a pas suffit et aujourd’hui des hommes comme « Jack » Pritchard s’opposent à la politique de fermeté de l’administration Bush.
Malheureusement, les efforts de l’équipe Bush pour contrer les initiatives individuelles en Corée du Nord sont sapées par l’enthousiasme avec lequel Colin Powell a accueilli les négociateurs de l’accord de Genève, un accord qui met à mal le politique d’un gouvernement démocratique allié des États-Unis.
Il faut revenir aux principes démocratiques qui donnent aux seuls gouvernement le droit de développer une diplomatie.

Source
Washington Times (États-Unis)
Propriété du révérend Sun Myung Moon (Église de l’Unification).

« Some unhelpful free-lancing », par Franck J. Gaffney Jr., Washington Times, 6 janvier 2004.