Après avoir joué la carte du shah contre les communistes iraniens en 1953, les puissances occidentales (États-Unis, Royaume Uni, France...) s’inquiètent de la montée de la contestation anti-shah et des ambitions régionales de leur protégé. Craignant une révolution de gauche et la perte des contrats pétroliers, ils décident de jouer la carte islamiste et contraignent Reza Pahlavi à la fuite. Rentré triomphalement à Téhéran, l’ayatollah Khomeiny refuse de jouer la marionnnette. Il abroge les privilèges, proclame la victoire de la révolution islamique et s’en institue le Guide. Les procès révolutionnaires et les exécutions de personnalités de l’ancien régime ne tardent pas. Chaque jour les journaux publient une nouvelle liste de fusillés. Une note de la CIA affirme : « Les choses ne se déroulent pas comme prévu à Téhéran ». Dix mois plus tard, l’ambassade des États-Unis sera prise d’assaut.