L’élection présidentielle de 2004 est un moment rare dans une démocratie : plus que deux candidats se sont deux philosophies concernant notre sécurité qui vont s’affronter. C’est entre elles que les électeurs vont devoir choisir. La question essentielle qui se pose est : allons nous poursuivre avec ce président une politique qui renforce notre sécurité en exerçant notre puissance sans accord de l’ONU ou bien allons nous élire un candidat qui voit dans l’ONU notre meilleure garantie de sécurité et estime que sa bénédiction est essentielle pour que notre politique étrangère soit légitime ? John Kerry adhère, comme tous ses concurrents démocrates, à la seconde philosophie.
La récente décision de Mouamar Kadhafi de reconnaître aux États-Unis et au Royaume-Uni, plutôt qu’à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qu’il possédait des armes de destruction massive et essayait d’acquérir un programme nucléaire est le symbole du caractère inadéquate de cette organisation, comme de celui de l’ONU. L’AIEA n’est pas une solution contre la prolifération, elle est une part du problème. Elle a fréquemment raté les preuves existantes de programme nucléaire en Libye, en Iran, en Corée du Nord et en Irak. Elle a également été surprise par les aveux du père de la bombe pakistanaise reconnaissant avoir vendu ses connaissances à l’étranger.
Mohamed ElBaradei, le directeur de l’AIEA, de nationalité égyptienne, soutient les pays arabo-musulmans et tente de saper les efforts états-uniens de contre prolifération. Il a affirmé, malgré les déclarations iraniennes, qu’il n’y avait pas de preuve de l’existence d’un programme d’armement nucléaire en Iran.
Beaucoup au département d’État ont demandé à George W. Bush de mener une politique identique à celle que mènerait Kerry, mais heureusement pour la guerre au terrorisme, il ne les a pas écouté.

Source
Washington Times (États-Unis)
Propriété du révérend Sun Myung Moon (Église de l’Unification).

« A fateful choice », par Frank J. Gaffney Jr., Washington Times, 10 février 2004.