Dans les années qui ont précédé la reconnaissance de la construction de deux usines pouvant être utilisées pour développer des armes nucléaires, l’Iran a peu fait pour respecter ses obligations de signataire du Traité de non-prolifération nucléaire. Cette attitude contraste avec celle de la Libye qui a accordé aux inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) la possibilité de mener des inspections étendues sur tout leur territoire.
Suite à la réunion avec les ministres des Affaires étrangères allemand, français et britannique et devant faire face à un ultimatum de l’AIEA, Téhéran a affirmé qu’il coopèrerait pleinement avec les inspecteurs et suspendrait son programme d’enrichissement de l’uranium. Cependant, de nombreux indices tendent à prouver que l’Iran n’a pas déclaré l’intégralité de ses infrastructures et Téhéran a toujours affirmé que la suspension de son programme d’enrichissement n’est que provisoire. L’Iran se cache derrière l’affirmation que ce programme n’a qu’un but énergétique, mais cela n’a pas de sens vu les réserves pétrolières et gazières du pays. Dans le même temps, l’Iran continue de financer le Hezbollah et le Jihad islamique et appelle à la destruction de l’État d’Israël tout en développant des missiles à longue portée.
Il faut que l’AIEA déclare que l’Iran a violé ses obligations du Traité de non-prolifération nucléaire et que le Conseil de sécurité prenne des mesures sous peine de saper la crédibilité de l’AIEA et de décourager les politiques de lutte contre la prolifération. Alors que les religieux ont repris leur emprise sur l’Iran, nous avons pour notre part décidé de soumettre au Congrès un texte demandant de nouvelles sanctions contre l’Iran pour faire pression sur ce pays.

Source
Washington Times (États-Unis)
Propriété du révérend Sun Myung Moon (Église de l’Unification).

« Pressure points », par Dianne Feinstein et Jon Kyl, Washington Times, 10 mars 2004.