L’escalade dramatique des opérations dans le conflit qui ravage le Liban multiplie le nombre des victimes civiles. À témoin le bombardement ce dimanche du village sud-libanais de Cana, qui a entraîné plusieurs dizaines de morts, dont une majorité d’enfants. Si le droit international reconnaît le droit des États à se défendre contre une agression, les opérations doivent s’en tenir strictement aux règles du droit international humanitaire, qui prescrit que « les personnes qui ne participent pas directement aux hostilités, y compris les membres de forces armées qui ont déposé les armes et les personnes qui ont été mises hors de combat […], seront, en toutes circonstances, traitées avec humanité ». Le DFAE salue la tenue d’une réunion urgente du Conseil de sécurité des Nations Unies et espère qu’elle permettra de déboucher sur un cessez-le-feu immédiat, afin d’éviter de nouvelles victimes innocentes et de permettre l’acheminement d’urgence de l’aide humanitaire indispensable.

Depuis le 13 juillet, le DFAE enjoint toutes les parties au conflit à interrompre une logique d’escalade destructrice. Il réitère aujourd’hui dans les termes les plus fermes sa condamnation de la violence d’où qu’elle vienne. Il rappelle que les attaques indiscriminées contre les populations civiles sont prohibées par le droit international humanitaire.

Source
Suisse (département fédéral des Affaires étrangères)