Alors que le Mexique est paralysé depuis le 2 juillet 2006 par les manifestations pacifiques des partisans d’Andrés Manuel López Obrador, le Tribunal électoral n’a toujours proclamé aucun résultat.

Le 5 août, il a rendu un jugement de Salomon. Il s’est opposé au recomptage de l’ensemble des bulletins, mais l’a ordonné dans 11 000 des 130 000 bureaux de vote. Une décision qui satisfait les États-Unis, partisans de Felipe Calderon, dans la mesure où ce décompte partiel devrait être insuffisant pour neutraliser la fraude.

Commentant cette situation, les médias dominants persistent à entretenir la confusion en présentant les projections établies par le Bureau des statistiques de l’Institut fédéral électoral comme des résultats de dépouillement.