Washington est plus près de Bogota que de San Francisco, mais la lutte contre le terrorisme là-bas fait rarement la une des journaux. Depuis près de 50 ans, les organisations terroristes ont attaqué la Colombie, la seconde plus vieille démocratie de l’hémisphère occidental, en utilisant le trafic de drogue, l’extorsion et le kidnapping pour financer leurs activités. Elles n’hésitent pas à utiliser des enfants innocents qu’elles manipulent dans des opérations suicide ou à les frapper dans leurs opérations. Elles ne s’attaquent pas qu’aux citoyens colombiens, amis aussi aux richesses du pays et à son environnement pour produire leur cocaïne.
Malgré un passé difficile, la Colombie fait désormais des progrès dans sa guerre au terrorisme. Alvaro Uribe est venu exposer ses succès lors d’une récente visite à Washington. Grâce aux forces spéciales des États-Unis, les militaristes colombiens sont parvenus à installer une présence gouvernementale sur tout le territoire. Pour la première fois en 40 ans, 100 % des villes colombiennes ont une présence policière ou militaire. Cela représente une part de notre guerre au terrorisme que d’aider à l’entraînement et à l’équipement des forces alliées pour leur donner la capacité de contrôler leur territoire. Les sondages montrent que les Colombiens font de plus en plus confiance en leur gouvernement et que l’armée respecte de plus en plus les Droits de l’homme.
Cette situation profite à l’économie. Si nous poursuivons nos efforts, la Colombie peut sortir de la violence.

Source
Washington Times (États-Unis)
Propriété du révérend Sun Myung Moon (Église de l’Unification).

« A different war on terror », par Thomas W. O’Connell, Washington Times, 1er juillet 2004.