Quand on voit les derniers titres de la presse, il semble qu’on ait oublié qui est l’ennemi dans la guerre au terrorisme. Pour certains, il semble que la liste de nos adversaires devrait inclure Israël, un allié démocratique des États-Unis, un allié précieux dans une région stratégique qui en compte peu et qui partage notre combat contre les extrémistes islamistes. Pour l’instant, ceux qui affirment qu’il y a un espion israélien au Pentagone n’ont apporté aucune preuve et personne n’a été arrêté.
Dans le même temps, ces accusations ont détourné les regards d’une nation qui est le véritable ennemi des États-Unis : l’Iran. Or, d’après la presse, ironiquement, les dossiers transmis à Israël aurait concerné ce pays. L’Iran n’est pas en guerre contre les États-Unis, mais la fatwa de Khomeini appelant tous les chiites à lutter contre le « Grand Satan » a toujours cours. La préoccupation d’Israël concernant l’Iran est d’autant plus justifiée que le colistier de John Kerry, John Edwards a affirmé vouloir un accord avec Téhéran concernant son programme nucléaire qui passerait par des compensations fournies par les États-Unis. Edwards affirme que si l’Iran rejetait cet accord, ses intentions deviendraient alors évidentes, comme si elles ne l’étaient pas déjà.
Si les États-Unis sont incapables de s’attaquer à l’Iran, se sera à Israël de le faire comme il l’a fait en 1981 contre l’Irak ; une opération militaire que Dick Cheney a loué tous les jours pendant l’opération « Tempête du désert ».

Source
Washington Times (États-Unis)
Propriété du révérend Sun Myung Moon (Église de l’Unification).

« The Iranian bomb », par Frank J. Gaffney Jr., Washington Times, 31 août 2004.