Dans chaque pays libéré d’un régime oppressif, il existe des risques de guerre civile ou de déstabilisation. C’est lié à l’apprentissage de la liberté. Je ne pense pas cependant que cela arrivera en Irak, même si l’éventualité me préoccupe.
Nous mettons tout en œuvre pour éviter une détérioration de la situation et pour arriver à la réconciliation dans le pays. C’est ainsi que nous avons procédé à Samarra lors des dernières 48 heures : nous avons menacé de recourir à la force si les comportements anti-sociaux et les violences contre le gouvernement se poursuivaient. Ce sont des attitudes que nous ne pouvons pas tolérer. Le premier choix d’action est bien sûr la diplomatie, mais les terroristes doivent se sentir menacés. Il faut frapper les terroristes qui tuent des Irakiens et les forces de la Coalition car ils veulent plonger le pays dans le chaos.
Contre eux, nous avons engagé une épreuve de volonté. Les extrémistes veulent renverser les gouvernements de la région, les uns après les autres pour créer un grand califat. Si nous réussissons en Irak et en Afghanistan, nous les affaibliront.

Source
Los Angeles Times (États-Unis)

" Iraq on a Bicycle ", par Donald H. Rumsfeld, Los Angeles Times, 8 octobre 2004. Ce texte est adapté d’une réponse à une question posée lors d’une conférence au Council on Foreign Relations.