Nous marquons aujourd’hui un jalon important dans nos efforts contre la prolifération des armes de destruction massive, ayant éliminé l’arsenal déclaré d’armes chimiques de la Syrie. Les armes chimiques les plus létales que le régime syrien avait déclarées ont été détruites par des professionnels américains dévoués, tant civils que militaires, en ayant recours à la capacité unique d’un système américain à bord du M/V Cape Ray – et ils ont achevé leur tâche à bord du navire américain plusieurs semaines avant la date prévue. C’est une étape majeure dans les efforts menés par la communauté internationale sous les auspices de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) afin d’éliminer les armes chimiques du régime syrien. Cette étape fait progresser notre objectif commun qui est de veiller à ce que le régime Assad ne puisse pas se servir de son arsenal chimique contre le peuple syrien et elle transmet clairement le message que l’usage de ces armes odieuses aura des conséquences et ne sera pas toléré par la communauté internationale.

Nous sommes reconnaissants à la Mission conjointe Nations unies-OIAC et à l’ensemble de la coalition internationale pour ces résultats sans précédent. En particulier, nous sommes sensibles au dévouement de la coordinatrice spéciale de la mission conjointe, Sigrid Kaag, du directeur général de l’OIAC, Ahmet Uzumcu, et de leurs équipes pour le travail vital qui a été accompli. Nous remercions également nos proches alliés et partenaires – le Danemark, la Norvège, l’Italie, la Finlande, l’Allemagne et le Royaume-Uni – pour les contributions clés qu’ils ont apportées à cette mission, et nous apprécions le concours de la Russie et de la Chine. Et maintenant, nous surveillerons de près la situation pour voir si la Syrie détruit, comme elle s’est engagée à le faire, les installations déclarées de production d’armes chimiques qui existent encore. En outre, des questions graves demeurent quant aux omissions et divergences dans la déclaration de la Syrie à l’OIAC ainsi qu’aux allégations persistantes d’usage de ces armes. Il faut avoir une réponse à ces préoccupations et nous œuvrerons en étroite collaboration avec l’OIAC et la communauté internationale pour trouver une solution à ces questions en suspens, tout en faisant pression sur le régime Assad pour qu’il mette fin aux atrocités qu’il continue de perpétrer à l’égard de son peuple.