Les 22 membres de la Ligue arabe célèbreront lundi le 59ème anniversaire de l’organisation alors que le monde arabe s’interroge sur sa capacité à gérer les questions régionales et mondiales. Les critiques de la Ligue arabe portent sur ses divisions internes, sa structure, son incapacité à appliquer ses résolutions, sa bureaucratie, sa crise financière et son incapacité à faire face aux préoccupations des Arabes. Si certaines sont justes et bien intentionnées, il ne faut pas négliger la réalité historique et les réalisations de la Ligue dans une grande variété de domaines.
La question principale sur laquelle a travaillé la Ligue arabe est le conflit israélo-arabe. Lors du sommet de Beyrouth de 2002, les pays membres ont adopté « l’initiative de paix arabe ». En dépit du manque de réponse israélienne, le sommet arabe à venir réaffirmera l’attachement à cette initiative. La Ligue arabe réaffirmera également lors du sommet de Tunis son attachement à un Moyen-Orient sans armes de destruction massive, y compris israéliennes. La Ligue soutient un retour à la souveraineté de l’Irak, la reconstruction économique du Soudan et la réconciliation nationale en Somalie. Elle condamne toute forme de terrorisme contre des civils innocents. Elle rejette la diffamation contre la culture arabe et l’islam ainsi que le racisme.
La Ligue arabe veut établir une zone de libre échange et de développement et le sommet de Tunis sera l’occasion d’une réforme structurelle. Notre objectif premier restera la mise en place d’un processus de réforme et de modernisation arabe qui n’est pas imposé de l’extérieur.
« Looking ahead », par Hussein Hassouna, Washington Times, 26 mars 2004.
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