Ce vendredi (11 octobre 2019), le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, s’est rendu en Turquie pour discuter de la préparation de la réunion des dirigeants des pays de l’OTAN qui se tiendra en décembre prochain à Londres, à l’occasion du 70e anniversaire de l’Organisation. M. Stoltenberg a rencontré le président turc, Recep Tayyip Erdoğan. Ensemble, ils ont évoqué l’adaptation continue de l’Alliance et la situation en matière de sécurité dans la région. Lors de son entrevue avec le ministre des Affaires étrangères, Mevlüt Çavuşoğlu, le secrétaire général a remercié la Turquie pour son engagement envers l’OTAN et pour ses nombreuses contributions.

Lors de ses entretiens à Istanbul, M. Stoltenberg a aussi évoqué la situation en Syrie. Soulignant que la Turquie avait des préoccupations légitimes en matière de sécurité, il a dit espérer qu’elle ferait preuve de retenue. Il s’est déclaré « gravement préoccupé par le risque d’une nouvelle déstabilisation de la région, d’une nouvelle escalade des tensions et d’une aggravation accrue des souffrances humaines », avant d’ajouter : « Nous avons un ennemi commun : Daech. Il y a quelques années, celui-ci contrôlait de nombreux territoires en Iraq et en Syrie. En coopérant au sein de la coalition mondiale, nous avons libéré tous ces territoires ainsi que des millions de personnes. Il ne faut pas mettre en péril ces acquis. »

« La Turquie est une grande puissance dans une grande région, ce qui implique une grande responsabilité », a encore souligné le secrétaire général, qui a exhorté la Turquie à éviter toute action unilatérale susceptible de déstabiliser davantage la région et d’entraîner une nouvelle escalade des tensions.

Au cours de sa visite, le secrétaire général s’est également entretenu avec le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar.