L’ancien envoyé spécial du président Donald Trump pour la Syrie et contre Daesh, James Jeffrey, a accordé un entretien à Defense One [1], une semaine après avoir été relevé de ses fonctions.
Il y explique avoir bataillé dur pour maintenir des troupes d’occupation en Syrie. Il atteste avoir menti durant deux ans avec des généraux du Pentagone sur le nombre de soldats présents. Alors que Trump n’avait concédé que 200 soldats pour prévenir une attaque des puits de pétrole, lui et le Pentagone en ont maintenu 900 dans différents postes sur tout le territoire.
Selon nos informations, une moitié des revenus de ces puits a été cédée aux mercenaires kurdes du Pentagone, tandis que l’autre a été réservée pour les opérations noires de la CIA dans le monde (c’est-à-dire sans financement officiel, donc sans contrôle ni du Congrès, ni de la Maison-Blanche).
James Jeffrey, qui avait été conseiller national de sécurité adjoint du président George Bush fils, est un républicain opposé au président jacksonien, Donald Trump. Il est un des signataires de la lettre ouverte du personnel républicain de sécurité nationale appelant à voter pour le démocrate Joe Biden [2].
Lire aussi l’article de Gareth Poter publié par Greyzone : "How the US military subverted the Afghan peace agreement to prolong an unpopular war" (16 mars 2021). Le colonel Douglas Macgregor y explique comment le Pentagone a saboté les efforts de paix du président Trump.
[1] “Outgoing Syria Envoy Admits Hiding US Troop Numbers ; Praises Trump’s Mideast Record”, Katie Bo Williams, Defense One, November 12, 2020.
[2] “A Statement by Former Republican National Security Officials”, Voltaire Network, 20 August 2020.
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