Quand la Seconde Guerre mondiale a commencé et dans les jours difficiles qui ont suivi, sa conclusion était loin d’être certaine.
C’était un temps où beaucoup d’hommes qui se présentaient comme instruits pensaient que le temps de la démocratie était fini et que les institutions libres devaient laisser la place à la discipline dans des sociétés régimentées. Ce courant est d’abord né de murmures dans un empire déchu et dans les couloirs de Munich, puis est devenu un mouvement de masse et les masses sont devenues des armées qui se sont mises en marche. Le monde a alors vu Hitler prendre Paris et les bateaux de la Navy brûler dans leur propre port.
Le monde attendait alors son libérateur. Après une décennie de dépression économique, les États-Unis n’étaient pas un pays riche et ne possédaient que la 17ème armée du monde pour faire face à deux fronts. Pour se battre, l’Amérique a dû faire des sacrifices mais, comme l’a dit le colonel Oveta Culp Hobby, « C’était une guerre des peuples et tous étaient engagés ».

Source
The Independent (Royaume-Uni)

« Victory in WWII was not a foregone conclusion », par George W. Bush, The Independent, 1er juin 2004. Ce texte est adapté d’un discours prononcé au National World War II memorial.