Les négociations sexpartites en septembre seront la dernière occasion de régler le problème nord-coréen avant les élections états-uniennes. Peu s’attendent cependant à ce que Pyongyang abandonne son programme nucléaire. L’administration Bush privilégie le dialogue et les États-Unis partagent avec la Chine, la Russie, le Japon et la Corée du Sud des objectifs communs : une péninsule coréenne dénucléarisée, un système remplaçant l’armistice de 1953, une normalisation des relations entre les six pays, l’intention de ne pas utiliser la force dans leurs relations, l’élimination des barrières empêchant le commerce avec la Corée du Nord et donc le développement du pays et l’établissement d’un système de sécurité permanent. Le problème, c’est que ces objectifs mettront du temps avant d’être atteints, or l’on manque de temps.
Il faut nous tourner vers la méthode employée pour la Libye : un système de mesures unilatérales réciproques. Chaque parti avance unilatéralement vers les objectifs partagés. La flexibilité de cette méthode est sa force et sa faiblesse car cela peut permettre de rétablir la confiance, mais il est possible qu’on aboutisse à aucun accord.
La Corée du Nord devrait démanteler son programme nucléaire, mettre fin à tous les programmes pouvant permettre un enrichissement de l’uranium, réduire ses troupes et les évacuer de la zone démilitarisée. Les États-Unis devraient réduire leurs troupes en Corée du Sud, fournir des garanties de sécurité, limiter les barrières commerciales, normaliser leurs relations avec la Corée du Nord et fournir une aide économique et énergétique. La Corée du Sud devrait fournir une assistance économique à la Corée du Nord pour l’aider à en finir avec son programme nucléaire et entamer des négociations avec ce pays. Le Japon devrait donner à la Corée du Nord les réparations promises pour faciliter le développement économique du pays. La Chine et la Russie devraient soutenir la Corée du Nord dans ses efforts de démantèlement du programme nucléaire.
International Herald Tribune (France)
L’International Herald Tribune est une version du New York Times adaptée au public européen. Il travaille directement en partenarait avec Haaretz (Israël), Kathimerini (Grèce), Frankfurter Allgemeine Zeitung (Allemagne), JoongAng Daily (Corée du Sud), Asahi Shimbun (Japon), The Daily Star (Liban) et El País (Espagne). En outre, via sa maison-mère, il travaille indirectement en partenarait avec Le Monde (France).
« The ’Libya model’ could help disarm North Korea », par James E. Goodby et Donald G. Gross, International Herald Tribune, 3 septembre 2004.
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