À la veille de l’élection présidentielle, il faut clairement et définitivement analyser le plus important des actes de l’administration Bush, l’invasion de l’Irak. On peut observer qu’il n’y avait pas lieu d’hésiter et nous devons nous souvenir de trois éléments majeurs :
 L’action en Irak était légitime car la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU était rédigée en faisant référence à l’article 7 de la charte de l’ONU, qui prévoit que la force peut être utilisé au cas où tous les autres moyens ont échoués, et pas l’article 6, comme les résolutions concernant le conflit israélo-palestinien, qui ne prévoient pas de sanction.
 Ce n’est pas une nouvelle guerre puisque l’opération « Tempête du désert » s’était terminée sur un armistice et un cessez-le-feu, pas sur un traité de paix. Comme Saddam Hussein n’avait pas fourni de preuve de son désarmement, il pouvait toujours être considéré comme une menace.
 À cette menace militaire, il faut ajouter une menace à la dignité humaine, un type de menace qui a justifié l’intervention en Haïti en 1994, le Conseil de sécurité de l’ONU estimant qu’une situation humanitaire désastreuse est une menace pour la paix. En outre, la violence de la dictature de Saddam était internationalement reconnue et le prix de la non-intervention en Irak devait aussi se calculer en tenant compte des morts de la répression.
Malheureusement, la guerre a encore lieu aujourd’hui, mais la Coalition n’est pas responsable de la déstabilisation du pays : le gouvernement démocratique irakien est victime d’une guerre asymétrique menée par des terroristes qui attaquent les civils. Il n’y a pas lieu d’avoir des regrets. Les décisions de George W. Bush étaient responsables et légitimes. La loi internationale a montré ses limites et elle doit être changée. Au moins, maintenant, il y a un espoir de démocratie en Irak.

Source
Washington Times (États-Unis)
Propriété du révérend Sun Myung Moon (Église de l’Unification).

« Intervening in Iraq », Sylvain Charat, Washington Times, 25 août 2004.